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Boîte à Idées

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Et si on expliquait le tourisme aux Martiniquais?

Le tourisme peine à décoller et à trouver sa place en Martinique et dans l’esprit de la population. Tout le monde a son avis sur ce sujet et on sent un véritable engouement et une envie profonde d’investissement de la part d’une partie de la population. Mais afin d’obtenir l’adhésion des Martiniquais, il faut les convaincre de l’intérêt du développement du tourisme.

Et si on expliquait le tourisme aux Martiniquais? L’objectif est simple: démontrer par A+B que le tourisme a de nombreux aspects positifs, notamment pour l’économie. Chaque euro dépensé par les touristes lors de leur passage sur l’île, c’est de l’argent injecté dans l’économie Martiniquaise. De l’argent extérieur, qui rentre dans la boucle économique. On pourrait considérer cet argent « touristique » comme une sorte d’engrais.

Beaucoup de Martiniquais ont compris cela, mais pas suffisamment. Et souvent, ce sont les professionels employés dans les entreprises et infrastuctures touristiques qui présentent cette lacune de compréhension de l’intérêt même de rendre le séjour des touristes agréables, afin qu’ils aient envie de dépenser, de garder des souvenirs, d’accumuler les experiences et le vécu sur notre île paradisiaque, et surtout, de revenir.

Mes expériences personnelles et celles de personnes que je connais, dans des restaurants, des hôtels, des boutiques de souvenirs, ou même dans des administrations, permettent d’appuyer mon idée. Un service moyen, des gens peu agréables peu d’efforts et de plus-value… Pas de réelle envie de faire passer au client, quel qu’il soit, un moment inoubliable.

Servir le touristes est perçu par le Martiniquais comme de la servitude. Une obligation, une contrainte. Alors que s’ils réalisaient qu’un sourire, un service bien rendu, des efforts commerciaux et une réelle implication présentent comme seul risque un chiffre d’affaire augmenté à la fin du mois, cela changerait la donne.

Cette idée n’est pas LA solution au développement du tourisme en Martinique, mais c’est un axe fort à prendre en compte.

Alors, expliquer les bénéfices du tourisme pour l’économie de notre île, à petite échelle, quasi individualiste, et dans sa globalité, et si on s’y mettait?

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Et si les martiniquais rénovaient le Parc des Floralies?


Parc floralies 11

A entendre mes parents et mes grands-parents, le Parc des Floralies était un jardin magnifique, un havre de paix et de nature! Végétation tropicale et luxuriante, chants des oiseaux, étangs de poissons et sérénité. Je n’ai pas eu la chance de le connaitre aussi beau, mais ce n’est pas l’envie qui manque.

Et si on lançait un appel à contribution aux martiniquais pour rénover ce magnifique jardin? Tout un chacun, professionnel ou particulier, passionné de nature et de jardinerie, ou juste par envie de participer à cet acte pour la martinique et son tourisme, pourrait apporter sa contribution pour rendre au parc ses lettres de noblesse: élaguer, tailler le herbes hautes, planter des arbres et plantes à fleurs, nettoyer les étangs, y mettre des poissons, installer des bancs et tables pour pique-niquer… Le tout chapeauté par une équipe volontaire pour une meilleure organisation et un résultat efficace.

Une fois le Parc nettoyé, et rénové, nous pourrions y installer des infrastructures pour accueillir les familles martiniquaises, les touristes et organiser des manifestations culturelles, des expositions en plein air ou encore des sorties pédagogiques…

Cette rénovation passerait pas l’implication de ceux qui souhaitent y contribuer et ne demanderait qu’un peu d’essence, l’utilisation de matériels personnels et du temps.   Les entreprises privées pourraient de leur côté faire dons de quelques biens (bancs, tables…)! L’essentiel sera de ne pas oublier qu’un tel site doit être entretenu régulièrement et de façon organisée.

Le parc des Floralies a un potentiel énorme qui a déjà été exploité et qui ne demande qu’à être relancé! Il faudra juste que le propriétaire des lieux donne son autorisation, et permettre aux Martiniquais de retrouver l’un des plus beaux sites de l’île pour leur plaisir et pour celui des touristes!

Alors, redonner au Parc des Floralies toute la dimension patrimoniale qu’il mérite, et en être fier, et si on s’y mettait?

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Et si on habillait les murs de l’aéroport?

La Martinique est synonyme de chaleur, de joie de vivre, de bonne gastronomie, de tropiques, d’exotisme, de soleil, de rhum, de plage, d’histoire, de culture… Or, on ne retrouve pas toutes ces qualités à l’endroit qui est le premier contact qu’ont les touristes avec la Martinique: l’aéroport.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais, même si l’aéroport est bien le symbole des voyages et de l’évasion, je trouve qu’il reste tristement froid (voir glacial). Et si on l’égayait un peu?

L’idée: habiller les murs qui font face aux arrivées des touristes avant la police et la douane (et pourquoi pas un peu à l’attente des bagages). Tout simplement, de belles images des différentes activités et offres (génériques) de l’île, ou encore un mur avec des « bâtisseurs de paradis » avec ces mots simples: Bienvenue en Martinique (traduits également en Anglais et en Espagnol, et bien évidemment en Créole!). Je suis sûre et certaine que cela change la donne. Ne soyons pas timides dans l’accueil de nos touristes! C’est bon pour notre économie!

Le touriste se sentira content d’être accueilli, rassuré dans le choix de sa destination et cela permet de faire la promotion des multiples activités que nous lui offrons. Je pense sincèrement que ce petit projet reste facile à réaliser et que le retour sur investissement sera plus que rentable.

Alors, montrer aux touristes que nous sommes contents de les accueillir, et si on s’y mettait?

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Et si on donnait leur chance aux jeunes dans les entreprises?

Les chiffres du chômage en Martinique sont affolants (environ 22% de la population active selon plusieurs sources en 2010), surtout depuis Février 2009. Et pas de réelle reprise depuis cette crise.

Ce chômage touche plus particulièrement les jeunes Martiniquais. Mais pourquoi donc? La scolarité est obligatoire et quasiment gratuite, nous sommes l’île la plus riche (en PIB par habitant) de la Caraïbe, notre taux d’équipement est plus que convenable et il y a tellement, tellement de choses à faire pour développer l’île… Pourquoi les jeunes sont-ils alors autant touchés par le chômage?

En regardant les offres d’emplois sur les différents sites internet et auprès des cabinets de recutement, on se rend compte que la plupart des offres requiert un certain nombre d’années d’expérience, et ce, quel que soit le domaine d’activité: 3 ans d’experience, 5 ans d’expérience… Normal (!!!!!!!) que les jeunes se retrouvent au chômage si on ne leur laisse pas leur chance…

Ne dit-on pas qu’il faut bien commencer par quelque chose? Les gens que l’on recrute avec 5 ans d’expérience, ils ont bien débuté quelque part, sans expérience… non?

Alors oui, peut-être faudrait-il que les jeunes (je n’aime pas trop ce mot, qui devient trop généraliste et qui englobe un tas de notions totalement différentes et éloignées les unes des autres mais bon…) fassent des efforts, et comprennent le fonctionnement d’une entreprise, et les règles que la régissent. Peut-être aussi que les « jeunes » doivent intégrer que l’on ne « cherche » pas du travail, mais que l’on propose de mettre ses compétences au service d’une entreprise, contre un salaire (et que ce salaire doit être couvert par la productivité du salarié…). Voir mon article sur « et si on arrêtait de chercher du travail? »

De l’autre côté, les chefs d’entreprise doivent faire un minimum confiance à ces jeunes, et accepter de leur permettre de grandir professionnellement et de gagner en expérience dans leurs entreprises. On n’apprend jamais mieux que sur le terrain!!!

Mais si on ne leur permet pas de comprendre tout ça, de gravir les échelons, de gagner en compétences et en expérience, de tomber pour mieux se relever… le taux de chômage va continuer de grimper, et inévitablement, la délinquance va augmenter…

Bravo à la région Martinique qui a lancé le dispositif « IMMERSION EMPLOI JEUNE », grand pas en avant pour la lutte contre le chômage des jeunes, même si c’est (très) limité dans le temps…

Je ne vais volontairement pas au fond du problème, mais il y a encore tellement de choses à dire sur le sujet des « jeunes » et pas seulement à propos de l’emploi… Parce que les jeunes aussi ont beaucoup, beaucoup de choses à dire… (j’en mettrais ma main à couper…)

Alors, donner une chance aux « jeunes » d’apprendre les rouages de l’entreprise, de gagner en expérience et d’être productif pour la Martinique, si on s’y mettait??

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Et si les hôtels servaient des pti’déj locaux?

Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je pars en vacances, j’aime bien découvrir la culture et les habitudes locales. Et la gastronomie en fait partie. Les surprises sont souvent bonnes, parfois moins, mais c’est toujours plaisant de pouvoir dire: « j’y ai goûté! »

Malheureusement, les touristes qui viennent séjourner dans nos hôtels ne peuvent pas en dire autant. Petits croissants, pains au chocolat et oeufs brouillés-bacon sont de rigueur pour les petits déjeuners… Où sont passé, les « pommes-cannelle », le pain au beurre chocolat (communion), et pourquoi pas le Ti-Nain Morue??

Alors ok, on ne mange pas ça tous les matins, soit! Mais de temps en temps oui, cela fait partie de notre culture. En sommes-nous si peu fiers finalement, au point de ne même pas penser à les proposer à nos touristes? les contraintes des grandes chaînes d’hôtels sont-elles si peu flexibles??

Il ne s’agit pas de les proposer tous les jours, mais 2 à 3 fois par semaine, proposons à nos touristes de découvrir notre fameux pain au beurre-chocolat, symbole même de partage et de joie!

Alors, commencer à être fier de notre culture, et la proposer, enfin, à ceux qui viennet découvrir notre île, et si on s’y mettait??

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Et si on donnait de bonnes nouvelles?

102645_340Nous avons l’impression que les infos des Journaux radios et Télévisés, de la presse et d’internet sont tous les jours un peu plus négatives. L’accumulation des problèmes de la société favorise cela. Entre les  Entre les meurtres, les agressions, les vols, les grèves, l’inquiétude pour l’avenir… nous sommes un peu plus accablés après avoir regardé les nouvelles, tant au niveau local, que national, voire international. Ces informations jouent sur le moral de la société et sur son indice de bonheur.

Et si les journaux télévisés et la radio donnaient une (seule) bonne nouvelle par jour?

Un sujet heureux, l’histoire d’un martiniquais qui réussit, qui agit pour son île, les écoliers qui font une bonne action ou simplement la beauté féérique des centres commerciaux et maisons de particuliers qui s’habillent aux couleurs de Noël en cette fin d’année… c’est tout simple, mais je suis certaine que terminer sur une note positive, décrocher un sourire à chaque auditeur ou téléspectateur à la fin de chaque édition, permettrait de remonter le moral de la sociéré, et d’arrêter avec la morosité ambiante…

Alors, positiver, tout simplement, en se donnant ce défi d’annoncer une nouvelle heureuse ou positive par jour, en fin d’édition du soir, ou dans une rubrique spéciale, et si on s’y mettait??

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Et si les administrations ouvraient le mercredi et le Samedi?

Juste une idée comme ça! Parce que ce n’est pas logique qu’elles soient fermées lorsqu’on ne travaille pas… Personnellement, je suis libre le samedi… mais en semaine, je suis obligée de poser des jours de congés ou des RTT pour effectuer mes démarches administratives…

Enfin, c’est juste une idée. Comme ça….

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Et si on arrêtait de « chercher » du travail?

De tout temps (et surtout maintenant en temps de crise), nous avons toujours entendu dire: « je cherche du travail » et « j’ai trouvé du travail ».

Mais si l’on prenait le problème dans l’autre sens? Et si on ne cherchait pas du travail? Si on cherchait plutôt à mettre nos compétences au service d’une entreprise, quelle qu’elle soit?? La problématique n’est pas la même! Et ça change tout! Notre vision, notre stratégie s’en trouvent changées, et l’on devient efficace!

Du point de vue du recruteur, quels sont les plus que l’on apporte à son entreprise? Quelle rentabilité? Quelle valeur ajoutée?

Le recruteur ne cherche pas à « donner » du travail pour « donner » un salaire à la fin du mois! Il donne déjà trop là! C’est une question de réciprocité!  En revanche, nous offrons nos compétences pour ce salaire! Finalement, c’est nous qui « générons » ce salaire… et il faut être convaincu de cela, et convaincre le recruteur ensuite!

Le discours de celui qui est en recherche d’emploi devrait toujours aller dans ce sens… convaincre de son utilité dans l’entreprise et justifier son prochain salaire…

Alors, commencer à croire en nos compétences et à tout ce dont on est capable … et si on s’y mettait?

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Et si on pratiquait le décrochage publicitaire?

Dans la continuation de l’article sur l’arrêt de la pub sur RFO, une idée défendue par l’AACC Outremer-Caraïbes. Nous savons qu’en 2011, la pub s’arrêtera sur RFO. Nous avons déjà vu les conséquences de cette décision que l’on peut juger d’arbitraire et totalement inadaptée pour nos économies insulaires…

Alors une idée: pourquoi ne pratiquerait-on pas le décrochage publicitaire sur les chaînes nationales? Pour rappel, les marques nationales communiquent de manière totalement gratuite auprès d’une cible potentielle de 1 800 000 personnes, habitant dans les DOM-TOM.

L’idée: sur TF1 et M6 (pour commencer) lors des coupures publicitaires, ce seraient des publicités locales que l’on verrait.

Les avantages:

1. Relance de la production publicitaire locale (toute la boucle de la production impliquant les agences, les studios audiovisuels, les régies et les métiers annexes: maquilleurs, mannequins…)

2. Plus de décalage entre l’offre nationale et la réalité locale (ça nous est déjà tous arrivé de chercher un produit en hypermarché vu dans une pub sur TF1 ou M6 en vain parce que le produit n’est pas encore arrivé ou ne sera simplement pas proposé localement?…)

3. Permettre à nos annonceurs et producteurs locaux de faire face aux grandes marques nationales sur leurs cibles

4. Maintenir l’économie publicitaire locale (car la publicité est une part non négligeable dans nos économies)

Ca c’est une idée? N’est-ce pas? L’AACC Outremer-Caraïbes a déjà contacté par courrier le ministère de la culture et de la communication en vain, l’interpellant sur la nécessité de maintenir un niveau de possibilités de communication pour nos entreprises locales permettant la survie du secteur; en vain. L’AACC a également été reçu par Mme Françoise MIQUEL, Chef de Mission de Contrôle Général du Service Public de la Radio et de la Télévision du Ministère de l’Economie, qui est seule à soutenir l’initiative.

Alors, donner à nos acteurs locaux la possibilité d’un début de sortie de crise, notamment par la communication, en leur permettant de communiquer sur des chaînes nationales et de toucher une cible plus large, si on s’y mettait??

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Et si les CGV prévalaient sur les CGA?

L’économie! aahh… l’économie. C’est toute une histoire! En voici un volet très intéressant! Les conditions générales de vente et d’achat!!

Qui n’a pas connu les 45 ou 60 jours de délais de paiement? Ces conditions de règlement sont longues, et pas souvent respectées…

A ce moment, c’est l’acheteur qui décide du délai qu’il souhaite avoir pour payer alors que le service est déjà rendu. Le fournisseur lui, doit répondre aux contraintes de temps, d’organisation et de trésorerie (aussi…) . Mais si tout le monde fonctionne ainsi, c’est toute la chaîne de production qui se retrouve cassée, et la relation n’est pas gagnante-gagnante!

Alors, vous me direz: la gestion d’entreprise, la bonne tenue de la trésorerie… Ok! Mais l’économie tourne mal, sinon pas du tout dans ces conditions, et c’est exactement ce qui se passe en ce moment sur notre île.

Le client est roi, oui, mais sous certaines conditions!

Nous entendons tous les jours: mais où est passé l’argent de la Martinique? Il n’y en a plus? Ben si, il est là, mais il ne tourne pas c’est tout!

Alors instaurer des relations gagnante-gagnante entre clients et fournisseurs pour que notre économie reprenne, si on s’y mettait?