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Martinique

Boîte à Idées

Et si on trouvait le « why » de la Martinique ?

En novembre 2011, les agences AACC Caraïbes délégation Outremer (association des agences conseil en communication) ont organisé une conférence dans le cadre de la journée de la pub, animée par le président national de l’AACC, Frédéric WINCKLER, sous le thème : « Des marques qui en ont ».

Lors de son intervention, M. WINCKLER a exposé les 3 notions à développer afin de déterminer et communiquer sur une marque.

Le « what » : de quoi parle-t-on?

Le « how » : comment cela « fonctionne »?

Et le « why » : pourquoi est-ce que l’on crée, développe, et vend cette marque (ce produit) ?

Plusieurs grandes marques ont été prises à titre d’exemple pour étayer cette méthodologie appliquée : Apple, Google, Nike…

Au moment des questions/réponses quelqu’un du public a demandé : « Selon vous, les différents points abordés durant la conférence sont-ils applicables à la Martinique ? » Réponse de Frédéric WINCKLER : Oui! La Martinique peut (doit?) être considérée comme un produit, ou mieux, comme une marque! Mais il faut que la Martinique trouve son « why ».

Et si la Martinique trouvait son « why » ? Même si nous devrions tout d’abord, selon moi, trouver notre « what ».

Que sommes-nous ? Une île, parmi d’autres, dans le bassin caribéen, dont la langue officielle est le français, mais sur laquelle on aime parler créole (enfin, ça dépend…), avec un climat tropical, du soleil presque toute l’année, des plages , des montagnes, des rivières, et des forêts…

Nous sommes une île avec une histoire forte, riche, lourde, et des paysages uniques : le morne Larcher, la Montagne Pelée, le Rocher du Diamant, la Caravelle, le Morne Gommier…

Certains diront qu’il faut que l’on arrête de se prendre pour le centre du monde. Mais sachons reconnaître la beauté de notre île. Sachons reconnaître que la structure même de nos paysages, la différence qui existe entre le Nord et le Sud de l’île, le métissage de notre population… font que la Martinique est unique (autant que la Guadeloupe ou Sainte-Lucie…).

Une fois que nous avons reconnu cela, quel pourrait être notre « why » ? Pourquoi vendrions-nous la Martinique. Pourquoi quelqu’un choisirait la Martinique pour ses vacances plutôt qu’une autre destination « soleil » ?

N’ayons pas la prétention d’avoir la ou les réponses. Mais il doit y en avoir autant que d’anecdotes sur notre histoire, notre culture, nos traditions. Autant de réponses que de manifestations culturelles et musicales organisées sur l’île, autant que de produits artisanaux fabriqués dans le respect de la tradition ou dans l’innovation, faisant la fierté de notre savoir-faire , de restaurants et bars situés au bord de la mer ou cachés dans nos jolies campagnes, de personnes créant des entreprises et activités dans le domaine du loisir, de « sié dam bonjou ! » formulés une fois entré dans un lieu public, de sourires accueillant des personnes ayant l’envie et le plaisir de faire découvrir la Martinique à travers des choses simples comme le délice d’une canne dégustée, le rituel du ti-punch (rappelons que notre rhum est l’un des meilleurs, sinon le meilleur du monde) ou encore de notre merveilleuse façon de transformer nos fruits locaux en friandises, jus, liqueurs et sirops glacés ?… En fait, il s’agit de tout ce qui fait qu’il fait bon vivre en Martinique et que nous aimons notre île (malgré les points négatifs que l’on pourrait soulever).

Nous avons tant de choses à partager, tant de choses à valoriser, qu’il serait facile de trouver LES « why » de la Martinique. Il sera en revanche plus complexe de trouver une réponse unique, un seul axe, englobant tous nos avantages concurrentiels, le tout dans une synergie certaine. C’est pourtant vital, tout d’abord pour nous-mêmes, peuple Martiniquais. C’est juste une question de positionnement en terme de communication…

Le « why » de la Martinique, c’est une vision générale de notre île, partagée par la population dans sa globalité. Une vision qui porterait nos valeurs, nos ambitions et les détails qui font que nous aimons notre Martinique, un message, un concept, qu’il nous serait facile de véhiculer auprès des touristes qui viennent découvrir notre île…

Alors, trouver le « why » de la Martinique, on s’y met ?

 crédit photo: fotolia

 

 

Boîte à Idées

30/60 jours. Et si on supprimait les délais de paiement ?

Il y a un adage qui dit : « Les bons comptes font les bons amis ». En France, donc en Martinique aussi, vu les délais de paiement, nous ne devons pas avoir beaucoup d’amis…

En effet, les factures sont réglées en général à 30 jours fin de mois (donc 45 jours….), voire 60 jours. Sans compter les délais très longs de paiement des collectivités.

Notre tissu économique étant principalement composé de TPE (très petites entreprises), il est difficile pour elles de supporter des délais de paiement aussi long, surtout quand on réalise que le plus important pour cette forme d’entreprise, c’est une bonne trésorerie, au quotidien. C’est bien de faire du chiffre d’affaires, mais si c’est mieux d’être payé régulièrement et à temps.

Bon nombre de TPE dépose le bilan, faute de rentrées effectives d’argent, et donc les dettes qui s’accumulent, et un découvert qui se creuse, déclenchant le paiement d’agios. Une économie saine ne peut, selon moi, pas fonctionner avec des paiements à rallonge, surtout pour des TPE.

Et si on supprimait les délais de paiement?

Pas bête hein… Mon entreprise livre le service ou le bien pour laquelle elle a été sollicitée, et le chèque est prêt à la livraison, ou le virement est effectif (sur mon compte) au bout de 3 jours maximum. Idéaliste? C’est pourtant ce que nous faisons tous les jours en tant que consommateur.

Vous me direz: l’économie est basée sur ce système de paiement à 60 jours, il sera difficile, voire dangereux de détruire ce système en supprimant ces délais de paiement, surtout que peu d’entreprises pourraient appliquer le règlement comptant, puisqu’elles sont rentrées dans le cycle.

Justement, si elles ne peuvent pas payer comptant, c’est parce qu’elles-mêmes ne sont pas payées à temps… Pensons-y! Si les entreprises Martiniquaises connaissent aujourd’hui des difficultés (à payer les charges sociales et  fiscales par exemple), c’est parce qu’elles ont des problèmes de trésorerie, parce qu’elles ne reçoivent pas l’argent de leurs services rendus quand elles doivent le recevoir.

Il est vrai que les grandes entreprises et les grands groupes ne pourront peut être pas suivre. Et les collectivités, à cause de leur système administratif, ne pourront pas payer comptant (et pourtant…). Mais entre petites entreprises, il serait bon pour notre économie d’appliquer cette règle, afin de faire tourner notre économie de façon plus saine.

Pour finir, imaginez-vous, en tant que consommateur, payer vos courses 45 jours après, ou le coiffeur, le restaurant ou encore votre essence 30 jours après les avoir effectivement « consommés » (dans le meilleur des cas…). Pensez-vous que ces prestataires pourraient survivre? La réponse est non… C’est pour cette raison que nous payons « cash », dès que le service est rendu ou que les pots de yaourt sont dans le chariot, de l’autre côté de la caisse… Pourquoi ne serait-ce pas possible entre entreprises?

Alors, payer comptant pour permettre au TPE de fonctionner correctement pour notre le bien de notre économie, on s’y met?

Boîte à Idées

Et si la qualité nous sortait de la crise?

Contrôle qualitéMême si le blog prône l’excellence de façon générale, il est vrai que cette excellence ne pourra être atteinte sans cette volonté affichée et démontrée de faire de la qualité. Un échange de tweets avec @jpdereynal a inspiré cet article. « Les Outre-Mers son condamnés à la qualité! Nos petites capacités de production nous obligent à produire le meilleur ».

Une notion qui se perd

La qualité est définie dans le Larousse comme suit:

  • « Ensemble des caractères, des propriétés qui font que quelque chose correspond bien ou mal à sa nature, à ce qu’on en attend : Du papier de qualité moyenne. »
  • « Ce qui rend quelque chose supérieur à la moyenne : Préférer la qualité à la quantité.« 
  • « Chacun des aspects positifs de quelque chose qui font qu’il correspond au mieux à ce qu’on en attend : Cette voiture a de nombreuses qualités. »
  • « Trait de caractère, manière de faire, d’être que l’on juge positivement : Qualités morales. Des qualités de cœur. »

Le mot qualité a donc plusieurs définitions, qui ramènent toutes à une notion de jugement et d’attentes vis-à-vis des publics visés.

I bon kon sa…

Quand on entend qualité, on pense souvent certification (ISO 9001…) ou produit de luxe.  Ces dernières années, nous avons tellement axé sur la quantité, en défaveur de la qualité, que nous nous sommes accommodés à notre si célèbre « i bon kon sa » (les revendications de la grève de 2009 confirment mes propos…) Forcément, dans notre esprit de consommateur (et même celui de l’entrepreneur parfois), quand on parle de qualité, on se dit qu’il va falloir y mettre le prix.

Or, cette qualité commence, non pas par la fixation d’un prix, mais bel et bien par la volonté de proposer et vendre et un produit (un bien et/ou un service) bien fait, sous tous les angles, de A à Z.

La qualité: un levier économique pour nos territoires insulaires?

Quel que soit le produit, bien ou service que vous proposez, sa qualité commence par son intégration dans la boucle économique du territoire (au-delà de l’aspect financier). A quoi sert-il? Comment va-t-il servir la société? Ou l’économie? Est-il bien fait? Quels sont ses défauts? Comment puis-je pallier, améliorer ceux-ci?

S’il s’agit d’un service, l’accueil est-il accueillant (cette question est moins bête qu’elle n’y paraît…). Les collaborateurs sont-ils assez formés, ont-ils tous les éléments en mains pour conseiller au mieux les « consommateurs »? Le service après-vente est-il optimal? Est-ce que je prends le temps pour considérer les remarques, avis, satisfactions et mécontentements des clients/consommateurs/usagers pour améliorer mon produit/services?…

Nos territoires nous obligent effectivement, inévitablement, à produire des petites quantités. Nos unités de production n’ont pas la capacité de produire à grande échelle. Nos produits, par exemple (le rhum, le sucre, le grand arôme, nos confitures, confiseries, sirop…) deviennent alors des denrées « rares ». Il parait que ce qui est rare est précieux, voire cher…

Le secteur tertiaire répond aux mêmes problématiques! Prenons l’exemple des NTIC. Notre insularité nous oblige à trouver des solutions et alternatives afin de travailler avec le national et l’international, et donc d’exporter nos savoir-faire, avec ce détail qui peut être un facteur concurrentiel non négligeable: le décalage horaire. (Et oui, ce petit plus qui nous semble parfois être un handicap peut devenir une véritable force, et ajoute à la qualité des services rendus…) On en parle dans un prochain article.

La qualité d’un territoire : la mise en commun des qualités individuelles

Comme une forêt est composée de plusieurs arbres, la qualité de nos territoires ne passera que par la volonté tout d’abord individuelle de chacun d’être excellent dans ce qu’il fait. Que ce soit pour la finalisation de votre mémoire de fin d’études, la rédaction de votre CV, la réparation de la voiture qui est confiée à votre garage, la satisfaction des papilles du couple venu dîner dans votre restaurant en amoureux, le moment magique que vous ferez passer à cette famille venue en week-end dans votre hôtel,  la considération que vous aurez et l’empathie dont vous ferez preuve auprès des patients de l’hôpital dans lequel vous travaillez, le bon accueil des administrés de votre collectivité, l’envie et la volonté d’être le meilleur rhum du monde… Juste pour le plaisir de pouvoir se dire: quand je fais quelque chose, je le fais bien (avec toutes les bonnes répercussions sociales et économiques que cela engendre…)

Alors, tirer nos territoires, en particulier la Martinique vers le haut, en faisant d’elle une île de qualité, dans tous les sens du terme, on s’y met?

 

Boîte à Idées

Et si on valorisait notre « Pain au beurre chocolat »?

Il est 10h45 du matin ce samedi très pluvieux, et Twitter est pris d’assaut par les Martiniquais, la #TeamPainAuBeurreChocolat… Chacun y va de son petit commentaire et partage son envie gourmande et sucrée. Dès qu’il pleut, c’est comme un rituel.

Ce qui est surprenant, c’est que chacun a sa recette,transmise par maman, sa mamie, ou le cousin, et chacun y a ajouté sa petite touche personnelle, rendant sa recette unique (oui, on aime bien penser ça…)

Le nombre de personnes n’aimant pas le Pain au beurre chocolat en Martinique peut se compter sur les doigts des deux mains et peut-être quelques orteils. Enfin un sujet sur lequel presque tous les Martiniquais sont d’accord!! (Un peu d’humour!)

Et si on valorisait cette gourmandise culturelle, cette fierté qu’est le « Pain au beurre chocolat »?

Le blog de aez en a déjà parlé (les petits déjeuners locaux) mais le Pain au beurre chocolat ne se mange pas uniquement le matin! À vrai dire, il n’y a jamais d’heure pour un Pain au beurre chocolat… Pas besoin d’occasion spéciale, toutes les occasions sont bonnes! N’est-ce pas?

« On a presque envie qu’il pleuve en Martinique pour donner l’occasion aux touristes de goûter le Pain au beurre chocolat… » Parce que les touristes veulent aussi goûter autre chose que le « court-bouillon de poisson ». Promouvons ce « repas » dans les guides touristiques, une petite rubrique sur ses traditions (fêtes religieuses, fin de soirée…) et sur cette singularité; tout le monde a SA recette du Pain au beurre chocolat, et vous remarquerez: « ton Pain au beurre chocolat est peut être bon, mais c’est le mien le meilleur… »

Alors, faire du pain du beurre chocolat une fierté affichée, on s’y met?

Boîte à Idées

Et si on « boostait » nos CV?

13296059-curriculum-vitae-mot-nuageAfin d’éviter toute confusion, il ne s’agit en aucun cas de gonfler son CV. Rien de pire quand on est dans une démarche d’offre de ses compétences que de mentir sur ces dernières. La vérité nous rattrapera un  jour où l’autre « dans l’exercice de nos fonctions ».

Mais dans le monde impitoyable du travail, les chefs d’entreprises en recherche de compétences reçoivent quotidiennement des dizaines de CV et de lettres de motivation. L’objectif, c’est de sortir du lot, de se faire remarquer, d’être retenu dans la pile de propositions qu’ils ont reçue.

« Sortir du lot ». Pas facile, quand, de façon très académique, nous rédigeons nos CV comme on nous l’a appris: sobre, clair, rédigé et organisé d’une certaine façon. Finalité, le recruteur se retrouve avec des CV similaires. Impossible de « sortir du lot ». Avant de s’intéresser au fond, il doit voir la forme.

Et si on donnait un peu d’originalité à nos CV?

Original mais pas farfelu (quoi que…). Personnaliser votre curriculum vitae avec des couleurs ou une mise en page différente en fonction du secteur ou du métier de nos recherches. Des titres plus accrocheurs, une police différente, un format moins basique que la simple feuille A4 recto en portrait… permettent de se distinguer plus facilement. Un papier spécial (irisé, recyclé, à matière) peut susciter l’intérêt de celui qui lit ces documents.

Attention à ne pas tomber dans le fantaisiste quand ça ne s’y prête pas. Si vous cherchez dans la comptabilité, mettre des petites fleurs en fond passera très certainemen mal. Mais les fleurs conviendront très bien pour quelqu’un qui se positionne dans le secteur de la mode ou de la beauté. Votre CV doit vous ressembler. Mais il faut également anticiper sur ce que le destinataire de votre document pourra en penser.

Vous l’aurez compris, l’objectif, c’est de retenir l’attention et de susciter l’intérêt.

Petit plus: il est vrai que l’on a souvent entendu dire « mets une photo type identité ». Quelle tristesse!! Quelle austérité!! En ces temps de crise, croyez-moi, c’est beaucoup plus agréable et accrocheur de regarder un CV avec la photo de quelqu’un qui sourit. Ca motive. Pensez-y.

Alors, « Booster » votre CV, vous vous y mettez?

 

crédit photo: http://fr.123rf.com/

Boîte à Idées, Economie, Politique/Social

Et si on calculait le coût des embouteillages?

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Un deuxième article sur les embouteillages. Parce que c’est un véritable problème en Martinique. Petit rappel sur le premier article sur ce sujet. Trois solutions étaient proposées comme alternative aux embouteillages (avec tout ce que ça comportait comme avantages et inconvénients) :

1. Le transport intercommunal maritime

2. Le co-voiturage

3. L’aménagement des heures d’ouvertures des entreprises, administrations et écoles.

Au delà de proposer des débuts de  solutions, j’ai été confortée dans l’idée que les embouteillages sont une des plaies de notre économie martiniquaise, quand j’ai lu un statut sur Facebook (Lisa si tu lis cet article…) : « Est-ce que quelqu’un a déjà fait le calcul de l’argent perdu pour l’économie martiniquaise à cause d’embouteillages quotidiens? »

Effectivement! De façon assez factuelle, combien de temps passons-nous dans les embouteillages en moyenne par jour? 1h? 2h? En prenant en compte le prix de l’essence, les tarifs pratiqués par les concessions et les garagistes pour l’entretien des véhicules (parce que jouer avec l’embrayage dans des embouteillages, ça l’abîme forcément, sans parler des autres pièces…), et le stress causé par cette perte de temps et la crainte d’arriver en retard au boulot, est-ce qu’on a pensé un jour à calculer ce que coûtent les embouteillages en Martinique? Sur une journée. Un mois. Un an. Ou plusieurs années…

Prenons l’exemple d’un commercial, dont l’objectif est de rentabiliser sa journée par des rendez-vous, et surtout de les conclure par un acte de vente. Lorsque celui-ci perd 2, ou 3, peut-être même 4h dans les embouteillages au quotidien entre deux rendez-vous, sans parler des dépenses pour l’entreprise, cités dans le paragraphe précédent, quel est le manque à gagner pour le commercial et son entreprise?

Même logique pour les touristes! Sur une journée d’environ 10h, perdre 3h dans les embouteillages pour faire quelques kilomètres (oui, notre Martinique est toute petite malgré elle…), nous serions presque embêtés pour eux.

Nous avons tous mieux à faire que de passer des heures dans des bouchons, qui n’ont parfois aucune cause réelle… Quand bien même il y en aurait une (un accident par exemple), nous devons trouver des solutions pour éviter cette perte de temps automatique.

Les effets seraient indiscutables : amélioration du moral et baisse du stress des automobilistes, mais surtout récupération du manque à gagner pour notre économie, et réduction des dépenses en carburant et en entretien de nos véhicules. C’est notre porte-feuille qui nous dira merci.

Alors, calculer le coût des embouteillages, par curiosité, avoir un argument supplémentaire pour que soient mises en place des solutions durables quant à ce problème, qui s’y met?

 

Boîte à Idées

Et si on « Occupait La Savane »?

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La Savane, cet immense espace vert, très prisé dans les années 50, est devenu un lieu tristement vide…

BIM (la « Brigade d’Initiatives pour la Martinique », mais si, vous savez, ceux qui « ne se prennent pas au sérieux, mais qui font les choses sérieusement ») lui ont redonné vie le temps d’un « FlashMob » Samedi 16 Mars. L’objectif était de s’approprier le lieu, de façon à encourager l’installation d’infrastructures (bancs, tables, coins d’ombre…).

C’était vraiment sympa de voir la Savane investie par une cinquantaine de personnes qui pratiquaient des activités de plein air : foot, baseball, shooting photo, musculation, bronzage, bèlè…

10 minutes plus tard, La Savane redevenait « tristement vide ». L’Initiative n’a duré que quelques minutes, mais était une véritable invitation aux Martiniquais, et aux touristes, de profiter de la Savane, comme elle le mérite. Petits et grands ont tous confirmé: « c’est un lieu vraiment agréable dont on aimerait profiter ».

En voilà une bonne idée mise en place par BIM! Une action remarquée puisque relayée par RCI et ATV!

Alors, aménager la savane, afin que tout un chacun puisse en profiter et « l’occuper », et si on s’y mettait?

Plus d’infos ici!

Crédit photo: ClardioDesign

Boîte à Idées

Et si on osait? (Tout simplement…)

etre_audacieux-600x365On m’a parfois fait remarquer le côté « irréaliste » des idées données dans mes articles. C’est vrai, à quoi bon? Le système est ce qu’il est, ça ne sert à rien de se battre contre des moulins à vents.

Ma question est alors la suivante: puisque, à priori, ce n’est pas possible, parce qu’il y a des obstacles, on ne doit rien faire? Laisser tomber avant même d’avoir tenté?

Sauf si c’est une problématique fondamentale de la physique, une problématique astronomique, ou mathématique, si on se met dans cet état d’esprit de fatalité et de défaitisme, finalement on ne fait rien! Les plus grandes inventions ont été possibles, parce que justement, les obstacles ont été franchis, contournés, démolis. Alors qu’attend-on pour sortir des sentiers battus? Qu’attend-on pour oser, tout simplement?

Osons rêver d’une Martinique meilleure, osons avoir des idées qui peuvent sembler farfelues, osons travailler des projets auxquels on croit et que l’on pense utiles pour notre île. Osons oser!

Certes, toutes les idées, tous les projets ne sont pas réalisables, mais ce n’est peut-être qu’une question de temps, d’angle d’attaque de la problématique. Ou de politique. Que préférons-nous? Être spectateur d’un système ou d’une société que nous souhaitons voir évoluer, ou être acteur de cette société, et la laisser meilleure qu’on ne l’a trouvée à nos enfants?

Ne laissons personne nous dire: ça ne marchera pas! Ce n’est pas possible! Ou encore: le monde est comme ça, tu ne le changeras pas. Je pense au contraire que « Sé grenn di ri ka plen sak ». Ne nous insérons plus dans un système existant comme une fatalité, essayons au contraire de voir ce que l’on pourrait apporter à la société!

L’ambition, l’esprit d’initiative, et surtout l’audace, sont trois qualités que les jeunes de Martinique doivent développer et revendiquer!

Oser casser les codes, oser sortir des clichés, oser imaginer et sortir des sentiers battus, être disruptif, aller plus loin dans nos réflexions, et ce dans tous les domaines; et si on s’y mettait?

Portraits

Focus : découvrez Clardio!

 

Claude Arnerin que l’on surnomme amicalement Clardio, est un amoureux de la Martinique. Webdesigner de profession, il consacre son temps libre à photographier les beaux paysages de notre île, du Nord au Sud. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a l’oeil !

Il se lève parfois très tôt pour partager avec nous ces paysages éphémères et uniques quand le soleil se lève, et attend patiemment que ce dernier se couche, en nous offrant des tableaux de couleurs aussi beaux que multiples.

J’ai aimé les couleurs, les prises de vues, la simplicité et la sensibilité qui se dégagent de son « travail ». On ne peut qu’apprécier ses photos qui mettent en valeur les reliefs Martiniquais.

Clardio a même réalisé un livre qui présente les photos dont il est particulièrement fier: Martinique, Un Regard, Une Vision (en vente ici!) Une superbe idée cadeau!

Je vous propose de faire plaisir à vos yeux en découvrant quelques une de ses photos. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Et on remercie Clardio pour son initiative! Il nous prépare deux surprises pour fin 2013, donc patience!!

On lui souhaite beaucoup de succès dans tous ses projets! Oui oui, Clardio est Bâtisseur de Paradis!

Suivez Clardio sur Twitter : @ClardioDesign

Sur Facebook: ClardioDesign et Martinique, Un Regard, Une Vision.

Découvrez son site internet
www.Clardiodesign.com

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Boîte à Idées

Mesdames et Messieurs les grévistes, et si vous deveniez créatifs ?

 

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C’est une mode ! Dès qu’il y a des revendications ou une grève, on bloque le port de l’île. J’ai envie de vous dire que ça en devient lassant ! Non seulement ce sont les Martiniquais qui sont et seront pénalisés (les 7 millions d’Euro perdus seront répercutés sur les prix à la consommation, soyez en sûrs…), mais en plus, les gars, sérieusement, où est l’originalité dans tout ça ?! (Oui je fais de l’humour…).

Parlons de la grève actuelle. Sans rentrer dans des considérations (le chlordécone, l’Etat, les marins-pêcheurs, qui a tort, qui a raison, qui est fautif…), sans prendre parti sinon celui de l’économie de l’île – car ce n’est pas là l’objet de ce billet –  une grève est censée déranger une catégorie de personnes, bien ciblée. Pourquoi alors utiliser un bazooka pour tuer une mouche ?

La problématique de la grève actuelle est celle de l’interdiction de la pêche des langoustes dans nos eaux pour cause de pollution au chlordécone. Soit !

Messieurs les grévistes, plutôt que de pénaliser la Martinique entière, prenez vous-en à vos concurrents directs par exemple ! Nous sommes nombreux à avoir vu ce prix affiché de 140 Euro le kilo de langouste provenant du Vénézuela (moi même je n’en revenais pas !) ! Dénoncez cela ! Ecrivez une lettre ouverte ! Confisquez cette marchandise au port, faites-en ce que vous voulez (ce sera toujours moins grave que de bloquer toute la marchandise arrivant sur l’île) ! Défendez votre économie, et vos emplois ! Mais ne fragilisez pas encore plus notre économie déjà sous perfusion !

Autres idées pour manifester : Pourquoi n’iriez-vous pas manifester dans les hypermarchés, devant les rayons poissonneries, banderoles et panneaux aux bras, et slogans chantés ? Rien ne vous en empêchent ! Cela sensibiliserait les consommateurs plus que le blocage du port !

Pourquoi ne pas vendre vos poissons directement aux consommateurs, sans passer par les distributeurs, en retirant les charges patronales de leur prix par exemple ? Vous sensibiliserez la population sans la pénaliser, sans vous mettre à dos vos concitoyens, et vous « dérangerez » votre cible principale (d’ailleurs, qui est votre cible dans cette grève ??). Le tout accompagné d’une bonne communication auprès des médias, sure et certaine que ça aurait son effet.

Enfin, dernière idée, invitez Monsieur le Préfet à passer une matinée de travail avec vous, qu’il prenne toute la mesure de votre métier, et comprenne vos revendications. Ainsi, vous avez une démarche positive et pro-active, et la réponse de votre invité vous donnera un aperçu de la considération portée à vos revendications.

Et puis pour le « fun », amenez des cannes à pêches et vos nasses et pêchez les poissons déjà sur les étals des grandes surfaces ! Voilà une action originale qui marquera !

Ce ne sont pas LES solutions pour répondre à vos revendications, mais elles ont le mérite de s’inscrire dans une démarche positive, inoffensive pour notre économie, tout en dérangeant les principaux concernés. Alors, mesdames et messieurs les grévistes, plutôt que de répéter le même schéma, être original dans vos mouvements de manifestations, et si vous vous y mettiez ? Surprenez-nous !!