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Boîte à Idées

Mesdames et Messieurs les grévistes, et si vous deveniez créatifs ?

 

greve

C’est une mode ! Dès qu’il y a des revendications ou une grève, on bloque le port de l’île. J’ai envie de vous dire que ça en devient lassant ! Non seulement ce sont les Martiniquais qui sont et seront pénalisés (les 7 millions d’Euro perdus seront répercutés sur les prix à la consommation, soyez en sûrs…), mais en plus, les gars, sérieusement, où est l’originalité dans tout ça ?! (Oui je fais de l’humour…).

Parlons de la grève actuelle. Sans rentrer dans des considérations (le chlordécone, l’Etat, les marins-pêcheurs, qui a tort, qui a raison, qui est fautif…), sans prendre parti sinon celui de l’économie de l’île – car ce n’est pas là l’objet de ce billet –  une grève est censée déranger une catégorie de personnes, bien ciblée. Pourquoi alors utiliser un bazooka pour tuer une mouche ?

La problématique de la grève actuelle est celle de l’interdiction de la pêche des langoustes dans nos eaux pour cause de pollution au chlordécone. Soit !

Messieurs les grévistes, plutôt que de pénaliser la Martinique entière, prenez vous-en à vos concurrents directs par exemple ! Nous sommes nombreux à avoir vu ce prix affiché de 140 Euro le kilo de langouste provenant du Vénézuela (moi même je n’en revenais pas !) ! Dénoncez cela ! Ecrivez une lettre ouverte ! Confisquez cette marchandise au port, faites-en ce que vous voulez (ce sera toujours moins grave que de bloquer toute la marchandise arrivant sur l’île) ! Défendez votre économie, et vos emplois ! Mais ne fragilisez pas encore plus notre économie déjà sous perfusion !

Autres idées pour manifester : Pourquoi n’iriez-vous pas manifester dans les hypermarchés, devant les rayons poissonneries, banderoles et panneaux aux bras, et slogans chantés ? Rien ne vous en empêchent ! Cela sensibiliserait les consommateurs plus que le blocage du port !

Pourquoi ne pas vendre vos poissons directement aux consommateurs, sans passer par les distributeurs, en retirant les charges patronales de leur prix par exemple ? Vous sensibiliserez la population sans la pénaliser, sans vous mettre à dos vos concitoyens, et vous « dérangerez » votre cible principale (d’ailleurs, qui est votre cible dans cette grève ??). Le tout accompagné d’une bonne communication auprès des médias, sure et certaine que ça aurait son effet.

Enfin, dernière idée, invitez Monsieur le Préfet à passer une matinée de travail avec vous, qu’il prenne toute la mesure de votre métier, et comprenne vos revendications. Ainsi, vous avez une démarche positive et pro-active, et la réponse de votre invité vous donnera un aperçu de la considération portée à vos revendications.

Et puis pour le « fun », amenez des cannes à pêches et vos nasses et pêchez les poissons déjà sur les étals des grandes surfaces ! Voilà une action originale qui marquera !

Ce ne sont pas LES solutions pour répondre à vos revendications, mais elles ont le mérite de s’inscrire dans une démarche positive, inoffensive pour notre économie, tout en dérangeant les principaux concernés. Alors, mesdames et messieurs les grévistes, plutôt que de répéter le même schéma, être original dans vos mouvements de manifestations, et si vous vous y mettiez ? Surprenez-nous !!

Boîte à Idées

Et si on faisait de la (vraie) politique ?

 

Politique-citoyen

Soyons tout d’abord pragmatiques. Étymologie du mot POLITIQUE : Polis qui signifie « cité » en grec. La politique signifie donc « ce qui concerne le citoyen ».

Les hommes et femmes qui s’engagent dans la politique sont donc des personnes qui souhaitent au mieux servir la cité, et ses citoyens, améliorer leur qualité de vie, et mener la société vers le haut, tout en répondant à ses problématiques quotidiennes (économiques et sociales notamment).

Si l’on se base sur cette définition, ce concept, cette dénotation du mot, les politiques aux pouvoirs se posent la question suivante à chacune de leurs actions (et chaque prise de paroles) : Est-ce que cela va servir la société ? Est-ce bon pour le citoyen Martiniquais ?

Si ce n’est pas le cas, si je me trompe, arrêtez-moi tout de suite. La définition serait-elle erronée ?

Seriez-vous, comme moi, sceptiques quant à la réalité de l’administration de la cité de notre île (même si le national ne montre pas non plus l’exemple) ? A bien y regarder, le quotidien de la politique en Martinique ne répond pas exactement à cette définition…

Entre les « cancans », les prises de paroles polémiques, les accusations mutuelles entre partis et les anecdotes (et diffamations) qui relèvent des affaires personnelles, les projets, parfois fous, mis en place, engageant des millions d’euros, et les blocages des opposants, on pourrait se demander si les hommes et femmes politiques de notre Martinique ont oublié le rôle premier de la politique. Se posent-ils cette question que tous les politiques devraient se poser avant chaque action ou chaque prise de parole ? A savoir : « est-ce que cela va servir la société ? » Je sais je me répète, volontairement…

Si la réponse est non, alors qu’ils s’abstiennent !

Si un scandale éclabousse un homme politique, que ces opposants laissent la justice se charger de l’affaire, plutôt que de multiplier les apparitions et prises de paroles sur les médias et les réseaux sociaux pour alimenter les polémiques ? Cela va-t-il servir la société ?

Ce n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres ! Faire de la politique politicienne devrait être révolu… Ce que l’on souhaite et attend de nos politiques ce sont des solutions effectives, et qu’ils travaillent en cohésion malgré leurs différences idéologiques, plutôt que de se battre en permanence. Parce que finalement, rien n’avance… Où est le respect du travail de l’autre ? Où passe le respect du choix des électeurs et les promesses qui ont été faites ? Le peuple passerait-il en second plan ?

Le monde politique tel qu’on le voit aujourd’hui a perdu de vue ses fondamentaux. Quand tendrons-nous vers l’excellence de la société ? Quand les politiques auront-ils en tête cet unique objectif : tirer cette société Martiniquaise (et pas autre chose…) vers le haut ?

Au-delà de tout ça, cher citoyen, la politique c’est aussi ton affaire (comme dit la photo 🙂 La société, c’est nous qui la faisons, au quotidien. Ne laissons pas les politiques décider seuls de notre avenir. Soyons plus acteurs que spectateurs de notre quotidien. Faisons entendre nos avis et opinions sur la manière dont est administrée la « cité », à travers des groupes de réflexions, des associations de quartiers, ou des associations sur différents thèmes, partout où vous avez le sentiment que nos politiques n’agissent pas assez.

Alors, mesdames et messieurs les politiques de Martinique, faire de la politique au sens propre du terme, vous poser cette question fondamentale à chacune de vos actions « cela va-t-il servir la société Martiniquaise dans sa globalité, aujourd’hui et demain ? » et si vous vous y mettiez ?

Ps: Citoyens Martiniquais, de tous bords politiques, soyons acteurs de notre quotidien, prenons conscience du pouvoir que nous avons…

Boîte à Idées

Et si les chefs d’entreprises sortaient de leur mutisme?

 

1325018623_europe-en-crise.jpgLa crise… la crise, et encore la crise! C’est la morosité ambiante qui anime notre quotidien, sur les médias, dans nos portes feuilles et dans nos entreprises. Quel que soit notre statut professionnel, nous nous retrouvons avec un pouvoir d’achat en baisse, face à une flambée des prix, toujours croissante (+0,4% en Juillet 2012, +1,5% sur un an selon l’INSEE).

On accuse souvent les entreprises (privées) de ne pas combler cette perte de pouvoir d’achat par une augmentation des salaires, semblable à l’inflation. Il est vrai, que d’un point de vue extérieur à l’entreprise, cela peut paraître évident. Alors que c’est loin de l’être…

« Pourquoi? » me diriez-vous? Les chefs d’entreprises ont la réputation d’être « des « profiteurs », qui font de l’argent sur le dos de leurs employés ». Les chefs d’entreprises ont la réputation de gérer de grandes usines ou entreprises, qui brassent des centaines de milliers (millions ?) d’euros tous les mois, et de ne penser qu’à s’en mettre plein les poches, au détriment de leurs salariés. Peut-être que je vais trop loin dans la caricature, c’est un tantinet volontaire.

Or, lorsque l’on prend le temps de discuter avec un chef d’entreprise, qui gère au quotidien cette machine à création de valeur (ajoutée), on peut être surpris… (perso, je ne le suis plus depuis longtemps!). Le problème, c’est que le sujet de l’entreprise (et de l’argent) est tabou en France. Alors voire en Martinique…

Et si les chefs d’entreprise osaient enfin sortir de leur mutisme chronique?

Attention, il ne s’agit pas de faire l’éloge de ce « métier » mais d’exposer des faits, sans faire de généralités (ou presque). Pour rappel, la majorité (+ de 90%) des entreprises de Martinique est composée de TPE (- de 20 salariés), voire de micro-entreprises (- de 10 salariés).

Gérer une entreprise (TPE) est un combat quotidien. La trésorerie est tenue au jour le jour, et en cette période de crise, l’angoisse de ne pas pouvoir payer les salaires à la fin du mois devient récurrente. Une fois les salaires payés, les charges de structures et les charges sociales et patronales réglées, les agios bancaires prélevés faute de paiement des clients (et oui c’est la crise…) – et j’en passe ! – il ne reste pas grand chose… pour que le « patron » se rémunère ». Parfois, il ne reste rien. Non, je n’exagère absolument pas. Il n’est pourtant pas envisageable pour une personne employée de ne pas être payée à la fin du mois.

A cela s’ajoutent les mouvements sociaux et autres grèves qui ont certes leur légitimité, mais qui ne favorisent pas la reprise de l’activité. Car si on réfléchit bien, chaque employé génère son salaire tous les mois. S’il ne peut pas aller travailler, comment fait-il pour être productif ? Et là encore, sur ces nombreux mouvements sociaux, nous n’entendons pas les chefs d’entreprises…

Pourquoi parler d’argent est si tabou alors que c’est le seul et unique moteur de notre société actuelle? Il y aurait-il une honte à avoir des difficultés de trésorerie? Il y aurait-il une honte à divulguer les raisons de ces difficultés financières? Au contraire!! Cela permettrait de démystifier, et surtout de faire tomber les clichés et préjugés sur les entreprises et ceux qui les gèrent! Encore faudrait-il que les chefs d’entreprises osent parler… Je suis persuadée que nos politiques et la population active comprendraient mieux. Et ça, ça peut changer beaucoup de choses…

Alors, sortir de votre mutisme et évoquer le pourquoi du comment des difficultés que vous connaissez au quotidien, et si vous vous y mettiez Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises?

http://www.insee.fr/fr/regions/martinique/default.asp?page=conjoncture/indices/pub_indice.htm

http://www.cerom-outremer.fr/IMG/pdf/cerom_entrepr_complet.pdf

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Et si musique et danse accueillaient nos touristes ?

jpg_Danse-BeleDans la continuité de l’idée d’habiller les murs du port et de l’aéroport, pourquoi n’irions-nous pas jusqu’au bout de l’idée d’un accueil plus chaleureux?

Sans vouloir revenir sur l’aspect plutôt froid de nos pôles d’accueil, le port et l’aéroport, cherchons plutôt à le réchauffer.

Et si des groupes musicaux et de danse accueillaient les touristes qui arrivent sur notre magnifique île?

Par exemple, pendant l’attente des bagages à l’aéroport, pourquoi ne pas proposer une petite prestation musicale et dansante, sur des rythmes de Biguine, de Mazurka, de Quadrille ou de Bèlè? Idem pour le port! Cela avait été fait, avec des commerçants et artisans lors de la première escale du Queen Mary 2. Pourquoi le faisons-nous uniquement à des grandes occasions?

Alors je vous l’accorde, c’est moins évident à l’aéroport qu’au port, pour des raisons évidentes de sécurité. Se pose également la question de la rémunération des groupes et associations qui se produiraient pour mieux acceuillir nos touristes. Mais c’est un faux problème. Nous pouvons, j’en suis certaine, compter sur une dizaine, voire une quinzaine de groupes, afin qu’ils se produisent gracieusement 2 à 3 fois dans l’année à l’arrivée des bateaux de croisières sur le port. Ou alors, les institutions compétentes pourraient événtuellement passer un un appel d’offres, ou une consultation afin que les groupes intéressés se regroupent pour répondre conjointement, et améliorer ainsi notre accueil.

C’est une idée à travailler, qui n’est peut-être pas réalisable dans l’absolu, mais il serait intéressant de la creuser.

Alors, accueillir nos touristes en danse et en musique, rendre cet accueil plus chaleureux, à l’image de notre île, quelle que soit la période de l’année, et si on s’y mettait?

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Et si on valorisait les guides touristiques ?

 

97421366.jpgLe tourisme ! Un sujet qui intéresse beaucoup de Martiniquais. Et bien parlons tourisme ! Plus particulièrement : tourisme de proximité !

En m’intéressant à ce que les touristes recherchent en venant sur notre magnifique île, à travers des témoignages et des échanges, et bien j’ai été  plutôt surprise !!

Bien sûr, nous sommes sur une île, et les touristes recherchent (aussi) la plage, les cocotiers, cocotier, le sable blanc, le soleil… mais ce qu’il en ressort c’est que tout ça, c’est du bonus !

Ce que les touristes cherchent très souvent, c’est de la proximité ! Des anecdotes, apprendre quelques mots en créole, et partager un repas local autour d’un table d’hôte. De la proximité donc ! Le contact avec « l’habitant », le Martiniquais. >Rien de mieux selon moi qu’un Martiniquais qui connaît les secrets de l’île pour ça : les guides touristiques !

Et si on valorisait ce métier qu’est le guide touristique ? Parce qu’il est plein de ressources !

Faire découvrir la Martinique autrement aux touristes, ça peut tout changer ! Quand je dis autrement, je veux dire en dehors des clichés plages et sable blanc, mais comme nous la vivons nous-mêmes.

Il y a plein de choses que les touristes ne découvrent pas, ne savent pas, et n’osent même pas imaginer, tout simplement parce qu’on ne leur dit pas, ou qu’on ne le leur propose pas ! Le tourisme est avant tout une affaire d’offre, pas de demande !

Le guide touristique permet de faire découvrir ces mille et une facettes qui font que nous aimons vivre sur notre île ! Imaginez toutes nos légendes, nos superstitions, nos croyances, nos habitudes, nos petits secrets culinaires, nos rituels familiers autour d’une bonne table du Dimanche… et j’en passe ! Je suis sûre que les touristes en seront friands.

Un dernier aspect, très important de cette valorisation : la création d’emplois ! Car être guide touristique, c’est un véritable métier ! La mission du guide ne s’arrête pas aux ballades et aux découvertes. C’est une véritable aide pour les touristes durant leur séjour sur l’île. Rien que du positif pour l’économie ! Nombreux sont ceux qui sont qui sont à la recherche d’un emploi, qui aiment le contact humain, qui connaissent bien et aiment la Martinique ! Qu’attendons-nous ?

Alors, développer l’aspect proximité et humain du tourisme, en valorisant le métier des guides touristiques, créer de l’emploi et proposer aux touristes de découvrir la Martinique autrement, notre Martinique comme nous la vivons, et si on s’y mettait ?

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Et si les restaurateurs donnaient la parole à leurs clients?

Langouste RestaurantLorsque l’on décide de sortir de chez soi pour déjeuner ou dîner au restaurant, c’est pour passer un moment agréable. Bien manger, découvrir de nouvelles recettes, de nouvelles saveurs, dans un cadre plaisant, familier ou dépaysant.

Or, de plus en plus, sur les forums ou les réseaux sociaux, les internautes, martiniquais, font part de leurs expériences dans les restaurants de l’île. Alors quand c’est une expérience positive, d’un client satisfait, c’est bien, ça fait de la pub. Mais quand c’est une expérience négative, là, ça peut faire mal…

C’est quand même dommage que l’avis d’un client insatisfait se retrouve sur internet, et fasse de la mauvaise pub au restaurant concerné… D’autant plus qu’une mauvaise pub fait plus le buzz qu’une bonne…

Et si les restaurateurs prenaient les devants ? Et bien oui ! Messieurs, Mesdames les restaurateurs ! Donnez la parole à vos clients !

A la fin du repas, au moment de l’addition par exemple, proposez un simple questionnaire de satisfaction, ou une mini grille de notation, avec une partie remarque et suggestions.

Ou alors, installez un livre d’or au niveau du comptoir de caisse ou de l’accueil, afin de permettre à vos client de s’exprimer sur votre restaurant, de dire ce qu’ils ont pensé sur l’accueil, la propreté, le services, la carte, la qualité des repas. Et cela de façon systématique ! Vous additionnerez les bons points !

Cette démarche est (serait) très appréciée des consommateurs, car on leur donne la parole, et ils sentent l’envie et la volonté de mieux les satisfaire.

Cela vous permet aussi d’être proactif, d’améliorer vos prestations et de les fidéliser.

Je parle en tant que consommatrice, je ne connais pas les difficultés du métier de restaurateur. Mais je sais que si les compliments font toujours plaisir, il ne faut pas avoir peur d’accepter la critique qui peut être très constructive. N’ayons pas peur de viser l’excellence…

Alors, améliorer leur prestations, en prenant l’avis des clients, accepter les critiques et en faire une force pour viser l’excellence, et si les restaurateurs s’y mettaient ?

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Et si les entreprises privées étaient réellement prises en considération dans notre économie?

Disons ce qui est! La valeur est créée par les entreprises du secteur privé! Et c’est cette création de valeur qui fait tourner l’économie, et qui la développe.

La crise est là, c’est un fait, et selon les économistes, on n’a pas encore vu le pire, il est à venir…

La création de valeur est donc la seule façon de développer l’économie. Si l’économie tourne sur elle même, elle n’avance pas…

Et si le système administratif ne l’avait pas encore réalisé? Ok, les subventions aident bien lorsqu’on en a besoin, mais quel périple pour les obtenir! On se passera des nombreux exemples des oppositions procédurières et organisationnelles entre les administrations et le secteur privé….

Plus de simplicité, plus de réactivité, et surtout plus de compréhension… l’urgence est là!

Alors, considérer le secteur privé comme le réel créateur de valeur pouvant développer l’économie dans sa globalité, si on s’y mettait?

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Et si on créait des Packages pour le Tour des Yoles?

Tour_des_Yoles_Rondes__tape__du_Diamant_024Petite idée comme ça, à laquelle beaucoup de personnes ont déjà pensé, j’en suis sûre et je le sais, mais il me semble important de la souligner et surtout d’avoir vos avis!

Nous avons en Martinique un événement unique : le Tour des Yoles Rondes. Unique grâce cette embarcation, qui ne tient pas toute seule sur l’eau. Certains reportages nationaux ont reconnu la difficulté et l’exploit sportif et humain que représentait cet événement.

Et faire le tour de l’île, c’est tout simplement magique pour tous les Martiniquais qui y participent. C’est un événement fait par les Martiniquais, pour les Martiniquais. C’est une bonne chose. Mais pourrions-nous l’exporter? Proposer à des touristes de venir faire ce fameux tour de l’île?

Et si on créait des Packages Vols+hôtel+bateau(skipper) pour le Tour des Yoles dédiés aux touristes?

L’idée est simple, je ne suis pas la première à y penser et je ne sais pas ce qui a été fait avant. Mais il serait intéressant de (re)lancer l’idée, afin de créer un « nouveau produit » à proposer aux touristes. Car c’est bien là la problématique du tourisme : une question d’offre, plus que de demande. Si on reste là à attendre que le touriste vienne ca ne fonctionnera pas. Le Touriste découvrirait 7 communes en une semaine, et cela permettrait, avec quelques efforts, de faire fonctionner un peu plus les petits commerces de ces communes.

Enfin, c’est un moment de cohésion sociale, de fête et permettre aux touristes de découvrir comment le Martiniquais vit cet événement répond en partie à cette attente de contact avec « l’habitant ».

L’idée lancée sur Twitter en fait naître d’autres! Un débat a d’ailleurs été lancé!

Alors, proposer une offre de voyage « Package » autour du Tour de la Martinique des Yoles Rondes, et si on s’y mettait??

crédit photo : http://martinique.no-scoop.com/agenda/manifestations/2011-07-31-tour-des-yoles-rondes-de-la-martinique/

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Et si les collectivités allouaient leur budget cocktail à la Banque Alimentaire?

imagesEn 2008, 40 000 Martiniquais ne mangeaient pas à leur faim tous les jours. Cela représentait tout de même plus de 10% de la population de l’île.

Dans la même année, seules 6 communes de Martinique ont aidé la Banque Alimentaire par des subventions. Les 28 autres n’ont pas répondu à une demande d’aide de 600 € pour l’année! Il en était de même en 2011…

Qu’il y ait en Martinique, des personnes, des mères, qui n’arrivent pas à nourrir leurs enfants tous les jours, est une problématique qui devrait inquiéter davantage nos politiques. Pire! La Banque Alimentaire de Martinique est la seule Banque Alimentaire de France à payer un loyer (qui s’élevait à 40 000 € en 2008)!

Avec la crise que nous connaissons, il est presque certain que ces difficultés ont du croître (absence de chiffres récents sur Internet). En tout état de cause, il est prévu que les aides et subventions financières de l’Etat, des entreprises et de l’Europe soient déprogrammées en 2013. La Banque Alimentaire ne pourra donc compter que sur la générosité des entreprises et des particuliers.

Que pouvons-nous faire pour aider ces martiniquais qui ne mangent pas correctement tous les jours?

Et si les collectivités locales allouaient une partie de leur budget annuel « cocktail, réception… » à la Banque Alimentaire de Martinique?

L’idée: plutôt que de créer une ligne budgétaire (supplémentaire) pour la Banque Alimentaire, il suffit de prélever sur le budget cité et de l’allouer à cette association. Ainsi il n’y a pas d’augmentation de budget, et l’action sociale des collectivités pour la lutte contre la faim en Martinique est en partie accomplie pour l’année.

Je pense que c’est un devoir pour les collectivités locales de permettre à ceux qui n’ont pas les moyens de pouvoir manger « dignement », en réduisant sur les prestations « cocktails » offerts à ceux qui mangent (déjà) à leur faim tous les jours.

Alors, penser à aider les martiniquais qui sont dans la misère, permettre à la Banque Alimentaire de Martinique de mener sa mission sociale, humaine et altruiste à bien; et si les collectivités locales s’y mettaient?

Sources:

http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/banque-alimentaire-la-fin-des-haricots-10-12-2011-136180.php

http://www.banquealimentaire.com/

http://www.domactu.com/actualite/81017167914153/martinique-pauvrete-10-des-martiniquais-font-appel-a-la-banque-alimentaire/

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Et si on améliorait l’efficacité de travail entre les secteurs public et privé ?

poignee-mains-homoJ’ai interrogé 3 personnes travaillant dans le secteur privé et 3 du secteur public. Et je leur ai posé de questions autour de l’efficacité du travail entre ces deux secteurs.

Les réponses que j’ai eues sont pour le moins surprenantes alors que ce sont deux secteurs complémentaires :

Du côté du privé on pense qu’on entretient une relation de méfiance des deux côtés : sans confiance, pas d’investissement, pas de projets donc pas d’économie !

  1. On constate que l’échelle de temps n’est pas la même (dans la prise de décision par exemple). Et puis on taxe les entreprises d’user de la « profitation » alors qu’elles sont le principal créateur de valeur ajoutée et que les taxes et impôts augmentent un peu plus chaque année.
  2. On m’a également évoqué la considération et le respect du travail des entreprises privées par le secteur public.
  3. Et enfin, dernier élément que j’ai choisi d’évoquer : le respect du délai de paiement dans le cadre d’appels d’offres publics

Du côté du public, on avait pas mal de choses à dire aussi.

  1. Le secteur public pense aussi que le travail en commun n’es pas efficace et ce pour une question de confiance. Les institutions pensent  être considérées comme (je cite) des vaches à lait par les entreprises privées.
  2. Elles ne comprennent pas non plus pourquoi le privé se plaint tant du secteur public alors qu’il est le principal bailleur de fonds (subventions, marchés publics…)
  3. Enfin, on m’a parlé d’ego et d’émotions (dans les deux secteurs !)

Waouw !! Donc en fait, le secteur public et le secteur privé ne se comprennent pas ! Pourquoi !? Et bien tout simplement parce qu’ils ne se connaissent pas ! Ca paraît tellement évident !! Et pourtant…

Alors qu’est-ce qu’on fait ? Lorsqu’une entreprise privée travaille avec une entreprise publique, elles ont un objectif commun : travailler au service de la société Martiniquais, de sa qualité de vie, et pour l’économie de l’île. C’est alors indispensable d’être efficace dans l’atteinte de cet objectif commun !

Et si on améliorait l’efficacité de travail entre les secteurs public et privé ?? Si on apprenait à mieux se connaître pour mieux se comprendre ??

Le fonctionnement d’une entreprise et son besoin vital de rentabilité ? ou encore l’organisation et le processus de décision d’une administration… ce ne sera pas chose aisée, ce sera long, mais j’ai senti des deux côtés une réelle volonté!

Organisons des colloques de rencontres et d’échanges sur plusieurs mois (pourquoi pas plusieurs années !?), mettons en place une chronique numérique qui expliquerait les différentes facettes des deux secteurs… Des idées comme celles-là il y en a beaucoup !! Osons parler de ce qui ne va pas !!

J’espère être entendue des instances représentantes des deux secteurs dont nous parlons ce matin, et si je me fais taper sur les doigts mais qu’au final on améliore les choses, et bien ca me va !

Au final, c’est  comme une histoire de couple plutôt banale, et on sait tous que la communication en est le fondement !

Alors, installer de façon pérenne la confiance et le respect mutuels, apprendre à mieux se connaître pour mieux se comprendre et devenir efficace dans l’atteinte des objectifs communs, et si les secteurs public et privé s’y mettaient ?