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Boîte à Idées

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Et si les chefs d’entreprises sortaient de leur mutisme?

 

1325018623_europe-en-crise.jpgLa crise… la crise, et encore la crise! C’est la morosité ambiante qui anime notre quotidien, sur les médias, dans nos portes feuilles et dans nos entreprises. Quel que soit notre statut professionnel, nous nous retrouvons avec un pouvoir d’achat en baisse, face à une flambée des prix, toujours croissante (+0,4% en Juillet 2012, +1,5% sur un an selon l’INSEE).

On accuse souvent les entreprises (privées) de ne pas combler cette perte de pouvoir d’achat par une augmentation des salaires, semblable à l’inflation. Il est vrai, que d’un point de vue extérieur à l’entreprise, cela peut paraître évident. Alors que c’est loin de l’être…

« Pourquoi? » me diriez-vous? Les chefs d’entreprises ont la réputation d’être « des « profiteurs », qui font de l’argent sur le dos de leurs employés ». Les chefs d’entreprises ont la réputation de gérer de grandes usines ou entreprises, qui brassent des centaines de milliers (millions ?) d’euros tous les mois, et de ne penser qu’à s’en mettre plein les poches, au détriment de leurs salariés. Peut-être que je vais trop loin dans la caricature, c’est un tantinet volontaire.

Or, lorsque l’on prend le temps de discuter avec un chef d’entreprise, qui gère au quotidien cette machine à création de valeur (ajoutée), on peut être surpris… (perso, je ne le suis plus depuis longtemps!). Le problème, c’est que le sujet de l’entreprise (et de l’argent) est tabou en France. Alors voire en Martinique…

Et si les chefs d’entreprise osaient enfin sortir de leur mutisme chronique?

Attention, il ne s’agit pas de faire l’éloge de ce « métier » mais d’exposer des faits, sans faire de généralités (ou presque). Pour rappel, la majorité (+ de 90%) des entreprises de Martinique est composée de TPE (- de 20 salariés), voire de micro-entreprises (- de 10 salariés).

Gérer une entreprise (TPE) est un combat quotidien. La trésorerie est tenue au jour le jour, et en cette période de crise, l’angoisse de ne pas pouvoir payer les salaires à la fin du mois devient récurrente. Une fois les salaires payés, les charges de structures et les charges sociales et patronales réglées, les agios bancaires prélevés faute de paiement des clients (et oui c’est la crise…) – et j’en passe ! – il ne reste pas grand chose… pour que le « patron » se rémunère ». Parfois, il ne reste rien. Non, je n’exagère absolument pas. Il n’est pourtant pas envisageable pour une personne employée de ne pas être payée à la fin du mois.

A cela s’ajoutent les mouvements sociaux et autres grèves qui ont certes leur légitimité, mais qui ne favorisent pas la reprise de l’activité. Car si on réfléchit bien, chaque employé génère son salaire tous les mois. S’il ne peut pas aller travailler, comment fait-il pour être productif ? Et là encore, sur ces nombreux mouvements sociaux, nous n’entendons pas les chefs d’entreprises…

Pourquoi parler d’argent est si tabou alors que c’est le seul et unique moteur de notre société actuelle? Il y aurait-il une honte à avoir des difficultés de trésorerie? Il y aurait-il une honte à divulguer les raisons de ces difficultés financières? Au contraire!! Cela permettrait de démystifier, et surtout de faire tomber les clichés et préjugés sur les entreprises et ceux qui les gèrent! Encore faudrait-il que les chefs d’entreprises osent parler… Je suis persuadée que nos politiques et la population active comprendraient mieux. Et ça, ça peut changer beaucoup de choses…

Alors, sortir de votre mutisme et évoquer le pourquoi du comment des difficultés que vous connaissez au quotidien, et si vous vous y mettiez Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprises?

http://www.insee.fr/fr/regions/martinique/default.asp?page=conjoncture/indices/pub_indice.htm

http://www.cerom-outremer.fr/IMG/pdf/cerom_entrepr_complet.pdf

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Et si musique et danse accueillaient nos touristes ?

jpg_Danse-BeleDans la continuité de l’idée d’habiller les murs du port et de l’aéroport, pourquoi n’irions-nous pas jusqu’au bout de l’idée d’un accueil plus chaleureux?

Sans vouloir revenir sur l’aspect plutôt froid de nos pôles d’accueil, le port et l’aéroport, cherchons plutôt à le réchauffer.

Et si des groupes musicaux et de danse accueillaient les touristes qui arrivent sur notre magnifique île?

Par exemple, pendant l’attente des bagages à l’aéroport, pourquoi ne pas proposer une petite prestation musicale et dansante, sur des rythmes de Biguine, de Mazurka, de Quadrille ou de Bèlè? Idem pour le port! Cela avait été fait, avec des commerçants et artisans lors de la première escale du Queen Mary 2. Pourquoi le faisons-nous uniquement à des grandes occasions?

Alors je vous l’accorde, c’est moins évident à l’aéroport qu’au port, pour des raisons évidentes de sécurité. Se pose également la question de la rémunération des groupes et associations qui se produiraient pour mieux acceuillir nos touristes. Mais c’est un faux problème. Nous pouvons, j’en suis certaine, compter sur une dizaine, voire une quinzaine de groupes, afin qu’ils se produisent gracieusement 2 à 3 fois dans l’année à l’arrivée des bateaux de croisières sur le port. Ou alors, les institutions compétentes pourraient événtuellement passer un un appel d’offres, ou une consultation afin que les groupes intéressés se regroupent pour répondre conjointement, et améliorer ainsi notre accueil.

C’est une idée à travailler, qui n’est peut-être pas réalisable dans l’absolu, mais il serait intéressant de la creuser.

Alors, accueillir nos touristes en danse et en musique, rendre cet accueil plus chaleureux, à l’image de notre île, quelle que soit la période de l’année, et si on s’y mettait?

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Et si on valorisait les guides touristiques ?

 

97421366.jpgLe tourisme ! Un sujet qui intéresse beaucoup de Martiniquais. Et bien parlons tourisme ! Plus particulièrement : tourisme de proximité !

En m’intéressant à ce que les touristes recherchent en venant sur notre magnifique île, à travers des témoignages et des échanges, et bien j’ai été  plutôt surprise !!

Bien sûr, nous sommes sur une île, et les touristes recherchent (aussi) la plage, les cocotiers, cocotier, le sable blanc, le soleil… mais ce qu’il en ressort c’est que tout ça, c’est du bonus !

Ce que les touristes cherchent très souvent, c’est de la proximité ! Des anecdotes, apprendre quelques mots en créole, et partager un repas local autour d’un table d’hôte. De la proximité donc ! Le contact avec « l’habitant », le Martiniquais. >Rien de mieux selon moi qu’un Martiniquais qui connaît les secrets de l’île pour ça : les guides touristiques !

Et si on valorisait ce métier qu’est le guide touristique ? Parce qu’il est plein de ressources !

Faire découvrir la Martinique autrement aux touristes, ça peut tout changer ! Quand je dis autrement, je veux dire en dehors des clichés plages et sable blanc, mais comme nous la vivons nous-mêmes.

Il y a plein de choses que les touristes ne découvrent pas, ne savent pas, et n’osent même pas imaginer, tout simplement parce qu’on ne leur dit pas, ou qu’on ne le leur propose pas ! Le tourisme est avant tout une affaire d’offre, pas de demande !

Le guide touristique permet de faire découvrir ces mille et une facettes qui font que nous aimons vivre sur notre île ! Imaginez toutes nos légendes, nos superstitions, nos croyances, nos habitudes, nos petits secrets culinaires, nos rituels familiers autour d’une bonne table du Dimanche… et j’en passe ! Je suis sûre que les touristes en seront friands.

Un dernier aspect, très important de cette valorisation : la création d’emplois ! Car être guide touristique, c’est un véritable métier ! La mission du guide ne s’arrête pas aux ballades et aux découvertes. C’est une véritable aide pour les touristes durant leur séjour sur l’île. Rien que du positif pour l’économie ! Nombreux sont ceux qui sont qui sont à la recherche d’un emploi, qui aiment le contact humain, qui connaissent bien et aiment la Martinique ! Qu’attendons-nous ?

Alors, développer l’aspect proximité et humain du tourisme, en valorisant le métier des guides touristiques, créer de l’emploi et proposer aux touristes de découvrir la Martinique autrement, notre Martinique comme nous la vivons, et si on s’y mettait ?

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Et si les restaurateurs donnaient la parole à leurs clients?

Langouste RestaurantLorsque l’on décide de sortir de chez soi pour déjeuner ou dîner au restaurant, c’est pour passer un moment agréable. Bien manger, découvrir de nouvelles recettes, de nouvelles saveurs, dans un cadre plaisant, familier ou dépaysant.

Or, de plus en plus, sur les forums ou les réseaux sociaux, les internautes, martiniquais, font part de leurs expériences dans les restaurants de l’île. Alors quand c’est une expérience positive, d’un client satisfait, c’est bien, ça fait de la pub. Mais quand c’est une expérience négative, là, ça peut faire mal…

C’est quand même dommage que l’avis d’un client insatisfait se retrouve sur internet, et fasse de la mauvaise pub au restaurant concerné… D’autant plus qu’une mauvaise pub fait plus le buzz qu’une bonne…

Et si les restaurateurs prenaient les devants ? Et bien oui ! Messieurs, Mesdames les restaurateurs ! Donnez la parole à vos clients !

A la fin du repas, au moment de l’addition par exemple, proposez un simple questionnaire de satisfaction, ou une mini grille de notation, avec une partie remarque et suggestions.

Ou alors, installez un livre d’or au niveau du comptoir de caisse ou de l’accueil, afin de permettre à vos client de s’exprimer sur votre restaurant, de dire ce qu’ils ont pensé sur l’accueil, la propreté, le services, la carte, la qualité des repas. Et cela de façon systématique ! Vous additionnerez les bons points !

Cette démarche est (serait) très appréciée des consommateurs, car on leur donne la parole, et ils sentent l’envie et la volonté de mieux les satisfaire.

Cela vous permet aussi d’être proactif, d’améliorer vos prestations et de les fidéliser.

Je parle en tant que consommatrice, je ne connais pas les difficultés du métier de restaurateur. Mais je sais que si les compliments font toujours plaisir, il ne faut pas avoir peur d’accepter la critique qui peut être très constructive. N’ayons pas peur de viser l’excellence…

Alors, améliorer leur prestations, en prenant l’avis des clients, accepter les critiques et en faire une force pour viser l’excellence, et si les restaurateurs s’y mettaient ?

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Et si les entreprises privées étaient réellement prises en considération dans notre économie?

Disons ce qui est! La valeur est créée par les entreprises du secteur privé! Et c’est cette création de valeur qui fait tourner l’économie, et qui la développe.

La crise est là, c’est un fait, et selon les économistes, on n’a pas encore vu le pire, il est à venir…

La création de valeur est donc la seule façon de développer l’économie. Si l’économie tourne sur elle même, elle n’avance pas…

Et si le système administratif ne l’avait pas encore réalisé? Ok, les subventions aident bien lorsqu’on en a besoin, mais quel périple pour les obtenir! On se passera des nombreux exemples des oppositions procédurières et organisationnelles entre les administrations et le secteur privé….

Plus de simplicité, plus de réactivité, et surtout plus de compréhension… l’urgence est là!

Alors, considérer le secteur privé comme le réel créateur de valeur pouvant développer l’économie dans sa globalité, si on s’y mettait?

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Et si on créait des Packages pour le Tour des Yoles?

Tour_des_Yoles_Rondes__tape__du_Diamant_024Petite idée comme ça, à laquelle beaucoup de personnes ont déjà pensé, j’en suis sûre et je le sais, mais il me semble important de la souligner et surtout d’avoir vos avis!

Nous avons en Martinique un événement unique : le Tour des Yoles Rondes. Unique grâce cette embarcation, qui ne tient pas toute seule sur l’eau. Certains reportages nationaux ont reconnu la difficulté et l’exploit sportif et humain que représentait cet événement.

Et faire le tour de l’île, c’est tout simplement magique pour tous les Martiniquais qui y participent. C’est un événement fait par les Martiniquais, pour les Martiniquais. C’est une bonne chose. Mais pourrions-nous l’exporter? Proposer à des touristes de venir faire ce fameux tour de l’île?

Et si on créait des Packages Vols+hôtel+bateau(skipper) pour le Tour des Yoles dédiés aux touristes?

L’idée est simple, je ne suis pas la première à y penser et je ne sais pas ce qui a été fait avant. Mais il serait intéressant de (re)lancer l’idée, afin de créer un « nouveau produit » à proposer aux touristes. Car c’est bien là la problématique du tourisme : une question d’offre, plus que de demande. Si on reste là à attendre que le touriste vienne ca ne fonctionnera pas. Le Touriste découvrirait 7 communes en une semaine, et cela permettrait, avec quelques efforts, de faire fonctionner un peu plus les petits commerces de ces communes.

Enfin, c’est un moment de cohésion sociale, de fête et permettre aux touristes de découvrir comment le Martiniquais vit cet événement répond en partie à cette attente de contact avec « l’habitant ».

L’idée lancée sur Twitter en fait naître d’autres! Un débat a d’ailleurs été lancé!

Alors, proposer une offre de voyage « Package » autour du Tour de la Martinique des Yoles Rondes, et si on s’y mettait??

crédit photo : http://martinique.no-scoop.com/agenda/manifestations/2011-07-31-tour-des-yoles-rondes-de-la-martinique/

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Et si les collectivités allouaient leur budget cocktail à la Banque Alimentaire?

imagesEn 2008, 40 000 Martiniquais ne mangeaient pas à leur faim tous les jours. Cela représentait tout de même plus de 10% de la population de l’île.

Dans la même année, seules 6 communes de Martinique ont aidé la Banque Alimentaire par des subventions. Les 28 autres n’ont pas répondu à une demande d’aide de 600 € pour l’année! Il en était de même en 2011…

Qu’il y ait en Martinique, des personnes, des mères, qui n’arrivent pas à nourrir leurs enfants tous les jours, est une problématique qui devrait inquiéter davantage nos politiques. Pire! La Banque Alimentaire de Martinique est la seule Banque Alimentaire de France à payer un loyer (qui s’élevait à 40 000 € en 2008)!

Avec la crise que nous connaissons, il est presque certain que ces difficultés ont du croître (absence de chiffres récents sur Internet). En tout état de cause, il est prévu que les aides et subventions financières de l’Etat, des entreprises et de l’Europe soient déprogrammées en 2013. La Banque Alimentaire ne pourra donc compter que sur la générosité des entreprises et des particuliers.

Que pouvons-nous faire pour aider ces martiniquais qui ne mangent pas correctement tous les jours?

Et si les collectivités locales allouaient une partie de leur budget annuel « cocktail, réception… » à la Banque Alimentaire de Martinique?

L’idée: plutôt que de créer une ligne budgétaire (supplémentaire) pour la Banque Alimentaire, il suffit de prélever sur le budget cité et de l’allouer à cette association. Ainsi il n’y a pas d’augmentation de budget, et l’action sociale des collectivités pour la lutte contre la faim en Martinique est en partie accomplie pour l’année.

Je pense que c’est un devoir pour les collectivités locales de permettre à ceux qui n’ont pas les moyens de pouvoir manger « dignement », en réduisant sur les prestations « cocktails » offerts à ceux qui mangent (déjà) à leur faim tous les jours.

Alors, penser à aider les martiniquais qui sont dans la misère, permettre à la Banque Alimentaire de Martinique de mener sa mission sociale, humaine et altruiste à bien; et si les collectivités locales s’y mettaient?

Sources:

http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/banque-alimentaire-la-fin-des-haricots-10-12-2011-136180.php

http://www.banquealimentaire.com/

http://www.domactu.com/actualite/81017167914153/martinique-pauvrete-10-des-martiniquais-font-appel-a-la-banque-alimentaire/

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Et si on améliorait l’efficacité de travail entre les secteurs public et privé ?

poignee-mains-homoJ’ai interrogé 3 personnes travaillant dans le secteur privé et 3 du secteur public. Et je leur ai posé de questions autour de l’efficacité du travail entre ces deux secteurs.

Les réponses que j’ai eues sont pour le moins surprenantes alors que ce sont deux secteurs complémentaires :

Du côté du privé on pense qu’on entretient une relation de méfiance des deux côtés : sans confiance, pas d’investissement, pas de projets donc pas d’économie !

  1. On constate que l’échelle de temps n’est pas la même (dans la prise de décision par exemple). Et puis on taxe les entreprises d’user de la « profitation » alors qu’elles sont le principal créateur de valeur ajoutée et que les taxes et impôts augmentent un peu plus chaque année.
  2. On m’a également évoqué la considération et le respect du travail des entreprises privées par le secteur public.
  3. Et enfin, dernier élément que j’ai choisi d’évoquer : le respect du délai de paiement dans le cadre d’appels d’offres publics

Du côté du public, on avait pas mal de choses à dire aussi.

  1. Le secteur public pense aussi que le travail en commun n’es pas efficace et ce pour une question de confiance. Les institutions pensent  être considérées comme (je cite) des vaches à lait par les entreprises privées.
  2. Elles ne comprennent pas non plus pourquoi le privé se plaint tant du secteur public alors qu’il est le principal bailleur de fonds (subventions, marchés publics…)
  3. Enfin, on m’a parlé d’ego et d’émotions (dans les deux secteurs !)

Waouw !! Donc en fait, le secteur public et le secteur privé ne se comprennent pas ! Pourquoi !? Et bien tout simplement parce qu’ils ne se connaissent pas ! Ca paraît tellement évident !! Et pourtant…

Alors qu’est-ce qu’on fait ? Lorsqu’une entreprise privée travaille avec une entreprise publique, elles ont un objectif commun : travailler au service de la société Martiniquais, de sa qualité de vie, et pour l’économie de l’île. C’est alors indispensable d’être efficace dans l’atteinte de cet objectif commun !

Et si on améliorait l’efficacité de travail entre les secteurs public et privé ?? Si on apprenait à mieux se connaître pour mieux se comprendre ??

Le fonctionnement d’une entreprise et son besoin vital de rentabilité ? ou encore l’organisation et le processus de décision d’une administration… ce ne sera pas chose aisée, ce sera long, mais j’ai senti des deux côtés une réelle volonté!

Organisons des colloques de rencontres et d’échanges sur plusieurs mois (pourquoi pas plusieurs années !?), mettons en place une chronique numérique qui expliquerait les différentes facettes des deux secteurs… Des idées comme celles-là il y en a beaucoup !! Osons parler de ce qui ne va pas !!

J’espère être entendue des instances représentantes des deux secteurs dont nous parlons ce matin, et si je me fais taper sur les doigts mais qu’au final on améliore les choses, et bien ca me va !

Au final, c’est  comme une histoire de couple plutôt banale, et on sait tous que la communication en est le fondement !

Alors, installer de façon pérenne la confiance et le respect mutuels, apprendre à mieux se connaître pour mieux se comprendre et devenir efficace dans l’atteinte des objectifs communs, et si les secteurs public et privé s’y mettaient ?

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Et si on évitait les embouteillages en Martinique ?

photo-embouteillage_1Jeudi à 16h15 je suis au niveau de clairière et je retourne au Lamentin. J’ai pris 45 minutes pour faire à peine 8 kilomètres! 45 minutes! Ajoutez à cela le jeu incessant entre l’accélérateur, l’embrayage et le frein, sans compter le travail des muscles de chaque cuisse… bref ! Fatigue !

Ca fait un an que je ne prends pas d’embouteillage pour me rendre sur mon lieu de travail (oui, je sais, je suis une chanceuse !) j’avais oublié à quel point ca pouvait être pénible…

Bien évidemment, j’ai râlé sur les réseaux sociaux (45 minutes pour 8 km quand même) et là, j’ai eu des réponses qui m’ont surprise… « c’est normal, c’est l’heure de pointe », ou encore, « Bof 45 minutes ca va encore, tu as de la chance » !

Mmh… on accepte alors de perdre des heures dans les bouchons, sur une île qui fait 100km de long et 33 km de large !

Et si on évitait les embouteillages ? Oui, mais comment ? Je vous propose 3 débuts de solutions :

1e solution : le co-voiturage. Utiliser une seule voiture pour 2 personnes qui ont à peu près le même trajet diminuerait presque de moitié le nombre de véhicules sur les routes. Ca permet aussi de faire des économies d’essences, et c’est bon pour l’environnement. Bonus, ca peut être très convivial.

2e solution, ouverte à débat et à critiques : revoir les horaires des écoles, des administrations et entreprises. Alors là, je jette un pavé dans la mare, mais arrêtons-nous quelques secondes sur cette idée: Tout le monde part de chez lui à peu près à la même heure pour arriver au travail ou à l’école à peu près à la même heure. Normal que tout le monde soit sur la route au même moment ! Résultats : il y a de embouteillages monstrueux ! ! Si on décale d’une demi-heure à une heure les horaires, on peut avoir un début solution pour les embouteillage du matin et du soir.

3e solution, qui impliquerait un vrai plan d’aménagement : on vit sur une île dont 27 communes sur 34 sont sur le littoral, avec un accès à la mer. Ces 27 communes ont, ou ont eu, un quai. L’idée serait de les exploiter et de développer le transport maritime intercommunal. Ca implique aussi un transport en commun terrestre bien organisé pour prendre le relai sur le maritime. . Ne disons pas que ça ne fonctionnera pas! Car ce qui n’était pas vrai hier, peut l’être maintenant !

L’idée a déjà été développée, à priori ca n’a pas abouti ou c’est en cours. Il est temps maintenant de mettre tout cela en marche !!

Ces 3 idées ne sont pas LES solutions pour régler le problème des embouteillages sur notre magnifique île ! Mais je vous propose de donner votre avis, de lancer le débat, de critiquer ou d’améliorer ces idées!

Je pense à tous ces gens qui peuvent être stressés parce qu’ils partent avec 3 minutes de retard de chez eux, qui perdent des heures entières tous les jours dans les bouchons, pourquoi ? Ben, Parce que c’est comme ça !? Non, non, non et non ! On a tellement mieux à faire ! Qu’on soit maman, étudiant, actif ou au chômage…

Alors, trouver des solutions pour dégager nos routes, gagner du temps et faire des économies ? Et si on s’y mettait ?

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Et si les hôtels de Martinique servaient des petits déjeuners locaux ?

DSCN4173Si je vous dis croissant, pain au chocolat, céréales, œufs brouillés-bacon vous me direz que je parle de petits déjeuners !

Et si maintenant je vous dis Pain au beurre chocolat, pomme cannelle, Zacari, Ti-Nain Morue ? Là, on parle de nos petits déjeuners, bien de chez nous !

Aah ! Nos petits déjeuners locaux !! Ils sont gourmands et généreux ! Alors j’ai une petite question ! Et si on proposait aux touristes qui séjournent dans les hôtels de Martinique de découvrir nos petits-déjeuners locaux ?

Le petit déjeuner continental est de rigueur dans la plupart des hôtels. En même temps, c’est normal de ne pas trop dépayser le touriste et les chaines d’hôtels ont leur standard en ce qui concerne le petit déjeuner. Mais je trouve que notre cuisine est tellement généreuse, tellement bonne que est dommage de ne pas la proposer aux touristes !

Bon, vous me direz « on ne mange pas de pains au beurre chocolat ou de ti-nain morue tous les matins ! ». Je suis d’accord avec vous, mais il n’empêche qu’on en mange de temps en temps au pti déj et que c’est bien bon! Alors, pourquoi on ne les proposerait pas, une à deux fois par semaine dans les hôtels ?

Imaginez, même en n’étant pas touriste, trouver un bon jus de prune de cythère ou bon jus de canne bien frais au petit déjeuner de l’hôtel où vous séjournez ? Ou encore de l’eau de coco bien fraiche ! Hein que ça vous plairait ? Alors imaginez le touriste, à quel point il serait content de découvrir tout ça ! Même si il n’aime pas, au moins, on lui aura donner l’occasion de goûter !

Il faut qu’on soit fier de notre culture et qu’on la partage, même aux petits déjeuners dans les hôtels ! C’est un effort qui sera apprécié de tous et qui contribuerait à l’économie locale !! Certains hôtels le faisaient, ou le font très occasionnellement, et c’est toujours très apprécié, et pas seulement des touristes ! Ce serait bien de généraliser l’initiative.

Alors, proposer notre délicieux pain au beurre chocolat, de l’eau de coco et du ti nain morue aux petits déjeuners dans les hôtels de Martinique ? Et si on s’y mettait ?