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Boîte à Idées

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Et si la qualité nous sortait de la crise?

Contrôle qualitéMême si le blog prône l’excellence de façon générale, il est vrai que cette excellence ne pourra être atteinte sans cette volonté affichée et démontrée de faire de la qualité. Un échange de tweets avec @jpdereynal a inspiré cet article. « Les Outre-Mers son condamnés à la qualité! Nos petites capacités de production nous obligent à produire le meilleur ».

Une notion qui se perd

La qualité est définie dans le Larousse comme suit:

  • « Ensemble des caractères, des propriétés qui font que quelque chose correspond bien ou mal à sa nature, à ce qu’on en attend : Du papier de qualité moyenne. »
  • « Ce qui rend quelque chose supérieur à la moyenne : Préférer la qualité à la quantité.« 
  • « Chacun des aspects positifs de quelque chose qui font qu’il correspond au mieux à ce qu’on en attend : Cette voiture a de nombreuses qualités. »
  • « Trait de caractère, manière de faire, d’être que l’on juge positivement : Qualités morales. Des qualités de cœur. »

Le mot qualité a donc plusieurs définitions, qui ramènent toutes à une notion de jugement et d’attentes vis-à-vis des publics visés.

I bon kon sa…

Quand on entend qualité, on pense souvent certification (ISO 9001…) ou produit de luxe.  Ces dernières années, nous avons tellement axé sur la quantité, en défaveur de la qualité, que nous nous sommes accommodés à notre si célèbre « i bon kon sa » (les revendications de la grève de 2009 confirment mes propos…) Forcément, dans notre esprit de consommateur (et même celui de l’entrepreneur parfois), quand on parle de qualité, on se dit qu’il va falloir y mettre le prix.

Or, cette qualité commence, non pas par la fixation d’un prix, mais bel et bien par la volonté de proposer et vendre et un produit (un bien et/ou un service) bien fait, sous tous les angles, de A à Z.

La qualité: un levier économique pour nos territoires insulaires?

Quel que soit le produit, bien ou service que vous proposez, sa qualité commence par son intégration dans la boucle économique du territoire (au-delà de l’aspect financier). A quoi sert-il? Comment va-t-il servir la société? Ou l’économie? Est-il bien fait? Quels sont ses défauts? Comment puis-je pallier, améliorer ceux-ci?

S’il s’agit d’un service, l’accueil est-il accueillant (cette question est moins bête qu’elle n’y paraît…). Les collaborateurs sont-ils assez formés, ont-ils tous les éléments en mains pour conseiller au mieux les « consommateurs »? Le service après-vente est-il optimal? Est-ce que je prends le temps pour considérer les remarques, avis, satisfactions et mécontentements des clients/consommateurs/usagers pour améliorer mon produit/services?…

Nos territoires nous obligent effectivement, inévitablement, à produire des petites quantités. Nos unités de production n’ont pas la capacité de produire à grande échelle. Nos produits, par exemple (le rhum, le sucre, le grand arôme, nos confitures, confiseries, sirop…) deviennent alors des denrées « rares ». Il parait que ce qui est rare est précieux, voire cher…

Le secteur tertiaire répond aux mêmes problématiques! Prenons l’exemple des NTIC. Notre insularité nous oblige à trouver des solutions et alternatives afin de travailler avec le national et l’international, et donc d’exporter nos savoir-faire, avec ce détail qui peut être un facteur concurrentiel non négligeable: le décalage horaire. (Et oui, ce petit plus qui nous semble parfois être un handicap peut devenir une véritable force, et ajoute à la qualité des services rendus…) On en parle dans un prochain article.

La qualité d’un territoire : la mise en commun des qualités individuelles

Comme une forêt est composée de plusieurs arbres, la qualité de nos territoires ne passera que par la volonté tout d’abord individuelle de chacun d’être excellent dans ce qu’il fait. Que ce soit pour la finalisation de votre mémoire de fin d’études, la rédaction de votre CV, la réparation de la voiture qui est confiée à votre garage, la satisfaction des papilles du couple venu dîner dans votre restaurant en amoureux, le moment magique que vous ferez passer à cette famille venue en week-end dans votre hôtel,  la considération que vous aurez et l’empathie dont vous ferez preuve auprès des patients de l’hôpital dans lequel vous travaillez, le bon accueil des administrés de votre collectivité, l’envie et la volonté d’être le meilleur rhum du monde… Juste pour le plaisir de pouvoir se dire: quand je fais quelque chose, je le fais bien (avec toutes les bonnes répercussions sociales et économiques que cela engendre…)

Alors, tirer nos territoires, en particulier la Martinique vers le haut, en faisant d’elle une île de qualité, dans tous les sens du terme, on s’y met?

 

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Et si l’alliance gauche-droite nous sortait de la crise?

cohabL’UMP criera au scandale! Le PS refusera! Sans parler du FN ni du parti de gauche…

La scène (théâtrale?) politique ressemble de plus en plus à un jeu de récréation. « Non ce n’est pas moi, c’est lui! » Les récents événements sur la place du Trocadéro démontrent bien l’intérêt de chaque politique qui s’exprime. L’objectif est d’accuser le parti opposant, de trouver un bouc-émissaire, à coup de déclarations houleuses et polémiques. On règle nos comptes via les médias, on demande la démission de hauts fonctionnaires, et on se renvoie la balle… Bref! On joue un peu hein!

Pendant ce temps, les véritables raisons qui poussent la société à agir comme elle l’a fait hier au Trocadéro par exemple, et bien personne ne s’y intéresse. Moralité, on fait des problèmes de la société des problématiques personnelles, et rien n’avance (j’ai presque envie de dire qu’on recule…)

Et si la gauche et la droite s’alliaient pour justement faire avancer la société française?

Cela peut sembler absurde, puisque « tout l’intérêt politique est dans ce clivage droite-gauche » (N’est-ce pas! C’est bien dommage.. ) Mais penchons-nous sur la question. Le gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, est en place pendant 5 ans. On n’y peut rien! A moins qu’il y ait une révolution(hum hum), on en a pour 60 mois! C’est une donnée, pas une variable (malgré ce que l’on essaie de nous faire croire parfois…)

Alors, plutôt que de se tirer dans les pattes à longueur de journée, faisons avec! Mieux, tirons parti de la situation!

Imaginez le gouvernement actuel répondre par la négative à une proposition d’alliance venant de la droite… Ce serait assez mal perçu du point de vue des citoyens… L’inverse est également vrai (même si ce serait un aveu de la gauche selon certains…).

Mais, au moins, on travaillerait en bonne intelligence. Les politiques travailleraient ensemble à l’amélioration de la société et ne donneraient plus l’impression de ne briguer que le pouvoir…

Pendant 5 ans, les politiques se battent, alors qu’ils devraient trouver des compromis pour l’intérêt général! Pendant 5 ans, c’est à celui qui fera la déclaration phare, la plus polémique, celui ou celle qui passera le plus dans les médias, ou qui sera le plus retweeté… Est-ce que l’on parle très sérieusement de la gestion de la cité?

On dit bien 1+1=3 ? Et que c’est « de la confrontation des idées que naît la synergie »? Ensemble on est plus fort. La collaboration ne peut être que positive si chacun y met du sien, et surtout travaille pour un objectif commun: celui du bien-être de la société (qui passera forcément par la sortie de la crise…)

Alors, arrêter de se chamailler publiquement et commencer à penser à l’intérêt général en travaillant intelligemment pour la société, on s’y met?

ps: c’est valable aussi sur notre territoire…

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Et si on valorisait notre « Pain au beurre chocolat »?

Il est 10h45 du matin ce samedi très pluvieux, et Twitter est pris d’assaut par les Martiniquais, la #TeamPainAuBeurreChocolat… Chacun y va de son petit commentaire et partage son envie gourmande et sucrée. Dès qu’il pleut, c’est comme un rituel.

Ce qui est surprenant, c’est que chacun a sa recette,transmise par maman, sa mamie, ou le cousin, et chacun y a ajouté sa petite touche personnelle, rendant sa recette unique (oui, on aime bien penser ça…)

Le nombre de personnes n’aimant pas le Pain au beurre chocolat en Martinique peut se compter sur les doigts des deux mains et peut-être quelques orteils. Enfin un sujet sur lequel presque tous les Martiniquais sont d’accord!! (Un peu d’humour!)

Et si on valorisait cette gourmandise culturelle, cette fierté qu’est le « Pain au beurre chocolat »?

Le blog de aez en a déjà parlé (les petits déjeuners locaux) mais le Pain au beurre chocolat ne se mange pas uniquement le matin! À vrai dire, il n’y a jamais d’heure pour un Pain au beurre chocolat… Pas besoin d’occasion spéciale, toutes les occasions sont bonnes! N’est-ce pas?

« On a presque envie qu’il pleuve en Martinique pour donner l’occasion aux touristes de goûter le Pain au beurre chocolat… » Parce que les touristes veulent aussi goûter autre chose que le « court-bouillon de poisson ». Promouvons ce « repas » dans les guides touristiques, une petite rubrique sur ses traditions (fêtes religieuses, fin de soirée…) et sur cette singularité; tout le monde a SA recette du Pain au beurre chocolat, et vous remarquerez: « ton Pain au beurre chocolat est peut être bon, mais c’est le mien le meilleur… »

Alors, faire du pain du beurre chocolat une fierté affichée, on s’y met?

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Et si les élus étaient rémunérés en fonction de leurs résultats?

On jette un pavé dans la marre! Hop! Comme ça c’est fait!

Tout travail mérite salaire. Cette règle s’applique tant aux entreprises privées qu’aux institutions et collectivités. C’est ainsi que fonctionne notre économie.

Si on prend le cas des salariés des entreprises privées, par exemple les commerciaux et cadres dirigeants, ceux-ci sont embauchés et  briefés sur les objectifs qu’on leur fixe, et les résultats attendus. Sur une périodicité donnée (hebdomadaire, bi-mensuelle, mensuelle…) on fait le point sur ce pour quoi ils ont été embauchés (augmenter le chiffre d’affaires par exemple). Ils sont souvent rémunérés en fonction de ces résultats, avec comme base le minimum légal.

Quoi de plus normal dans la logique économique actuelle? Il sera difficile pour une entreprise de payer des salariés plus que ce qu’ils ne rapportent. Ce serait la banqueroute assurée. Alors quand les résultats sont très bons, ils peuvent être très bien payés, mais quand les résultats ne le sont pas, et bien la rémunération est minimale, si le contrat est défini dans ce sens.

Si on prend maintenant le cas des élus, qui deviennent alors des « salariés » de l’état, et à qui on (le peuple…) confie des missions (celles qu’ils promettent pendant les campagnes électorales), pourquoi n’appliquerions-nous pas la même logique que les commerciaux du secteur privé?

Comme tout travail mérite salaire, les élus seraient rémunérés en fonction de l’atteinte des objectifs qu’ils ont annoncés, de la mise en place des mesures proposées, des résultats sur la situation du territoire qu’ils gèrent, avec le minimum légal si ces résultats ne sont pas là.

Etre « élu » c’est se mettre au service de la société. C’est donc une mission, pas un métier. Ce qui serait sensé et logique, c’est d’être rétribué pour le temps passé à cette mission, et être remboursé des éventuels frais engagés, avec un contrôle stricte. Mais avoir une rémunération fixe mensuelle, quelle que soit la situation financière ou sociale de la collectivité ou de l’institution en question, cela aura la même conséquence que sur une entreprise privée.

Surtout que, pour le premier secteur, on parle d’argent « privé », qui provient donc des dépenses volontaires des consommateurs, celle qui fait tourner l’économie. Alors quand pour le second secteur, on ne parle que d’argent public, celui prélevé en grande partie sur les entreprises et les citoyens à travers les différents impôts et taxes. Répétons-le, hors investissements structurants, la dépense publique ne créée pas de richesse, elle en consomme… (parfois) pour le bien de la communauté, mais seules les entreprises génèrent de la plus-value.

Que ce soit en France hexagonale ou ultramarine, les élus devraient avoir cette démarche volontaire de moduler leur rémunération en fonction de l’état du pays ou de la collectivité qu’ils gèrent, en plafonnant un salaire raisonnable quand la situation s’améliore, mais surtout en fonction de l’atteinte des objectifs fixés, de la tenue des promesses faites. Car il est vrai que les élus travaillent énormément, nous n’en doutons pas.

Alors, travailler sur une loi qui réglementerait les rétributions des élus, en fonction de leurs résultats, et si on s’y mettait?

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Et si on « boostait » nos CV?

13296059-curriculum-vitae-mot-nuageAfin d’éviter toute confusion, il ne s’agit en aucun cas de gonfler son CV. Rien de pire quand on est dans une démarche d’offre de ses compétences que de mentir sur ces dernières. La vérité nous rattrapera un  jour où l’autre « dans l’exercice de nos fonctions ».

Mais dans le monde impitoyable du travail, les chefs d’entreprises en recherche de compétences reçoivent quotidiennement des dizaines de CV et de lettres de motivation. L’objectif, c’est de sortir du lot, de se faire remarquer, d’être retenu dans la pile de propositions qu’ils ont reçue.

« Sortir du lot ». Pas facile, quand, de façon très académique, nous rédigeons nos CV comme on nous l’a appris: sobre, clair, rédigé et organisé d’une certaine façon. Finalité, le recruteur se retrouve avec des CV similaires. Impossible de « sortir du lot ». Avant de s’intéresser au fond, il doit voir la forme.

Et si on donnait un peu d’originalité à nos CV?

Original mais pas farfelu (quoi que…). Personnaliser votre curriculum vitae avec des couleurs ou une mise en page différente en fonction du secteur ou du métier de nos recherches. Des titres plus accrocheurs, une police différente, un format moins basique que la simple feuille A4 recto en portrait… permettent de se distinguer plus facilement. Un papier spécial (irisé, recyclé, à matière) peut susciter l’intérêt de celui qui lit ces documents.

Attention à ne pas tomber dans le fantaisiste quand ça ne s’y prête pas. Si vous cherchez dans la comptabilité, mettre des petites fleurs en fond passera très certainemen mal. Mais les fleurs conviendront très bien pour quelqu’un qui se positionne dans le secteur de la mode ou de la beauté. Votre CV doit vous ressembler. Mais il faut également anticiper sur ce que le destinataire de votre document pourra en penser.

Vous l’aurez compris, l’objectif, c’est de retenir l’attention et de susciter l’intérêt.

Petit plus: il est vrai que l’on a souvent entendu dire « mets une photo type identité ». Quelle tristesse!! Quelle austérité!! En ces temps de crise, croyez-moi, c’est beaucoup plus agréable et accrocheur de regarder un CV avec la photo de quelqu’un qui sourit. Ca motive. Pensez-y.

Alors, « Booster » votre CV, vous vous y mettez?

 

crédit photo: http://fr.123rf.com/

Boîte à Idées, Economie, Politique/Social

Et si on calculait le coût des embouteillages?

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Un deuxième article sur les embouteillages. Parce que c’est un véritable problème en Martinique. Petit rappel sur le premier article sur ce sujet. Trois solutions étaient proposées comme alternative aux embouteillages (avec tout ce que ça comportait comme avantages et inconvénients) :

1. Le transport intercommunal maritime

2. Le co-voiturage

3. L’aménagement des heures d’ouvertures des entreprises, administrations et écoles.

Au delà de proposer des débuts de  solutions, j’ai été confortée dans l’idée que les embouteillages sont une des plaies de notre économie martiniquaise, quand j’ai lu un statut sur Facebook (Lisa si tu lis cet article…) : « Est-ce que quelqu’un a déjà fait le calcul de l’argent perdu pour l’économie martiniquaise à cause d’embouteillages quotidiens? »

Effectivement! De façon assez factuelle, combien de temps passons-nous dans les embouteillages en moyenne par jour? 1h? 2h? En prenant en compte le prix de l’essence, les tarifs pratiqués par les concessions et les garagistes pour l’entretien des véhicules (parce que jouer avec l’embrayage dans des embouteillages, ça l’abîme forcément, sans parler des autres pièces…), et le stress causé par cette perte de temps et la crainte d’arriver en retard au boulot, est-ce qu’on a pensé un jour à calculer ce que coûtent les embouteillages en Martinique? Sur une journée. Un mois. Un an. Ou plusieurs années…

Prenons l’exemple d’un commercial, dont l’objectif est de rentabiliser sa journée par des rendez-vous, et surtout de les conclure par un acte de vente. Lorsque celui-ci perd 2, ou 3, peut-être même 4h dans les embouteillages au quotidien entre deux rendez-vous, sans parler des dépenses pour l’entreprise, cités dans le paragraphe précédent, quel est le manque à gagner pour le commercial et son entreprise?

Même logique pour les touristes! Sur une journée d’environ 10h, perdre 3h dans les embouteillages pour faire quelques kilomètres (oui, notre Martinique est toute petite malgré elle…), nous serions presque embêtés pour eux.

Nous avons tous mieux à faire que de passer des heures dans des bouchons, qui n’ont parfois aucune cause réelle… Quand bien même il y en aurait une (un accident par exemple), nous devons trouver des solutions pour éviter cette perte de temps automatique.

Les effets seraient indiscutables : amélioration du moral et baisse du stress des automobilistes, mais surtout récupération du manque à gagner pour notre économie, et réduction des dépenses en carburant et en entretien de nos véhicules. C’est notre porte-feuille qui nous dira merci.

Alors, calculer le coût des embouteillages, par curiosité, avoir un argument supplémentaire pour que soient mises en place des solutions durables quant à ce problème, qui s’y met?

 

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Et si on « Occupait La Savane »?

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La Savane, cet immense espace vert, très prisé dans les années 50, est devenu un lieu tristement vide…

BIM (la « Brigade d’Initiatives pour la Martinique », mais si, vous savez, ceux qui « ne se prennent pas au sérieux, mais qui font les choses sérieusement ») lui ont redonné vie le temps d’un « FlashMob » Samedi 16 Mars. L’objectif était de s’approprier le lieu, de façon à encourager l’installation d’infrastructures (bancs, tables, coins d’ombre…).

C’était vraiment sympa de voir la Savane investie par une cinquantaine de personnes qui pratiquaient des activités de plein air : foot, baseball, shooting photo, musculation, bronzage, bèlè…

10 minutes plus tard, La Savane redevenait « tristement vide ». L’Initiative n’a duré que quelques minutes, mais était une véritable invitation aux Martiniquais, et aux touristes, de profiter de la Savane, comme elle le mérite. Petits et grands ont tous confirmé: « c’est un lieu vraiment agréable dont on aimerait profiter ».

En voilà une bonne idée mise en place par BIM! Une action remarquée puisque relayée par RCI et ATV!

Alors, aménager la savane, afin que tout un chacun puisse en profiter et « l’occuper », et si on s’y mettait?

Plus d’infos ici!

Crédit photo: ClardioDesign

Boîte à Idées

Et si on osait? (Tout simplement…)

etre_audacieux-600x365On m’a parfois fait remarquer le côté « irréaliste » des idées données dans mes articles. C’est vrai, à quoi bon? Le système est ce qu’il est, ça ne sert à rien de se battre contre des moulins à vents.

Ma question est alors la suivante: puisque, à priori, ce n’est pas possible, parce qu’il y a des obstacles, on ne doit rien faire? Laisser tomber avant même d’avoir tenté?

Sauf si c’est une problématique fondamentale de la physique, une problématique astronomique, ou mathématique, si on se met dans cet état d’esprit de fatalité et de défaitisme, finalement on ne fait rien! Les plus grandes inventions ont été possibles, parce que justement, les obstacles ont été franchis, contournés, démolis. Alors qu’attend-on pour sortir des sentiers battus? Qu’attend-on pour oser, tout simplement?

Osons rêver d’une Martinique meilleure, osons avoir des idées qui peuvent sembler farfelues, osons travailler des projets auxquels on croit et que l’on pense utiles pour notre île. Osons oser!

Certes, toutes les idées, tous les projets ne sont pas réalisables, mais ce n’est peut-être qu’une question de temps, d’angle d’attaque de la problématique. Ou de politique. Que préférons-nous? Être spectateur d’un système ou d’une société que nous souhaitons voir évoluer, ou être acteur de cette société, et la laisser meilleure qu’on ne l’a trouvée à nos enfants?

Ne laissons personne nous dire: ça ne marchera pas! Ce n’est pas possible! Ou encore: le monde est comme ça, tu ne le changeras pas. Je pense au contraire que « Sé grenn di ri ka plen sak ». Ne nous insérons plus dans un système existant comme une fatalité, essayons au contraire de voir ce que l’on pourrait apporter à la société!

L’ambition, l’esprit d’initiative, et surtout l’audace, sont trois qualités que les jeunes de Martinique doivent développer et revendiquer!

Oser casser les codes, oser sortir des clichés, oser imaginer et sortir des sentiers battus, être disruptif, aller plus loin dans nos réflexions, et ce dans tous les domaines; et si on s’y mettait?

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Mesdames et Messieurs les grévistes, et si vous deveniez créatifs ?

 

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C’est une mode ! Dès qu’il y a des revendications ou une grève, on bloque le port de l’île. J’ai envie de vous dire que ça en devient lassant ! Non seulement ce sont les Martiniquais qui sont et seront pénalisés (les 7 millions d’Euro perdus seront répercutés sur les prix à la consommation, soyez en sûrs…), mais en plus, les gars, sérieusement, où est l’originalité dans tout ça ?! (Oui je fais de l’humour…).

Parlons de la grève actuelle. Sans rentrer dans des considérations (le chlordécone, l’Etat, les marins-pêcheurs, qui a tort, qui a raison, qui est fautif…), sans prendre parti sinon celui de l’économie de l’île – car ce n’est pas là l’objet de ce billet –  une grève est censée déranger une catégorie de personnes, bien ciblée. Pourquoi alors utiliser un bazooka pour tuer une mouche ?

La problématique de la grève actuelle est celle de l’interdiction de la pêche des langoustes dans nos eaux pour cause de pollution au chlordécone. Soit !

Messieurs les grévistes, plutôt que de pénaliser la Martinique entière, prenez vous-en à vos concurrents directs par exemple ! Nous sommes nombreux à avoir vu ce prix affiché de 140 Euro le kilo de langouste provenant du Vénézuela (moi même je n’en revenais pas !) ! Dénoncez cela ! Ecrivez une lettre ouverte ! Confisquez cette marchandise au port, faites-en ce que vous voulez (ce sera toujours moins grave que de bloquer toute la marchandise arrivant sur l’île) ! Défendez votre économie, et vos emplois ! Mais ne fragilisez pas encore plus notre économie déjà sous perfusion !

Autres idées pour manifester : Pourquoi n’iriez-vous pas manifester dans les hypermarchés, devant les rayons poissonneries, banderoles et panneaux aux bras, et slogans chantés ? Rien ne vous en empêchent ! Cela sensibiliserait les consommateurs plus que le blocage du port !

Pourquoi ne pas vendre vos poissons directement aux consommateurs, sans passer par les distributeurs, en retirant les charges patronales de leur prix par exemple ? Vous sensibiliserez la population sans la pénaliser, sans vous mettre à dos vos concitoyens, et vous « dérangerez » votre cible principale (d’ailleurs, qui est votre cible dans cette grève ??). Le tout accompagné d’une bonne communication auprès des médias, sure et certaine que ça aurait son effet.

Enfin, dernière idée, invitez Monsieur le Préfet à passer une matinée de travail avec vous, qu’il prenne toute la mesure de votre métier, et comprenne vos revendications. Ainsi, vous avez une démarche positive et pro-active, et la réponse de votre invité vous donnera un aperçu de la considération portée à vos revendications.

Et puis pour le « fun », amenez des cannes à pêches et vos nasses et pêchez les poissons déjà sur les étals des grandes surfaces ! Voilà une action originale qui marquera !

Ce ne sont pas LES solutions pour répondre à vos revendications, mais elles ont le mérite de s’inscrire dans une démarche positive, inoffensive pour notre économie, tout en dérangeant les principaux concernés. Alors, mesdames et messieurs les grévistes, plutôt que de répéter le même schéma, être original dans vos mouvements de manifestations, et si vous vous y mettiez ? Surprenez-nous !!

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Et si on faisait de la (vraie) politique ?

 

Politique-citoyen

Soyons tout d’abord pragmatiques. Étymologie du mot POLITIQUE : Polis qui signifie « cité » en grec. La politique signifie donc « ce qui concerne le citoyen ».

Les hommes et femmes qui s’engagent dans la politique sont donc des personnes qui souhaitent au mieux servir la cité, et ses citoyens, améliorer leur qualité de vie, et mener la société vers le haut, tout en répondant à ses problématiques quotidiennes (économiques et sociales notamment).

Si l’on se base sur cette définition, ce concept, cette dénotation du mot, les politiques aux pouvoirs se posent la question suivante à chacune de leurs actions (et chaque prise de paroles) : Est-ce que cela va servir la société ? Est-ce bon pour le citoyen Martiniquais ?

Si ce n’est pas le cas, si je me trompe, arrêtez-moi tout de suite. La définition serait-elle erronée ?

Seriez-vous, comme moi, sceptiques quant à la réalité de l’administration de la cité de notre île (même si le national ne montre pas non plus l’exemple) ? A bien y regarder, le quotidien de la politique en Martinique ne répond pas exactement à cette définition…

Entre les « cancans », les prises de paroles polémiques, les accusations mutuelles entre partis et les anecdotes (et diffamations) qui relèvent des affaires personnelles, les projets, parfois fous, mis en place, engageant des millions d’euros, et les blocages des opposants, on pourrait se demander si les hommes et femmes politiques de notre Martinique ont oublié le rôle premier de la politique. Se posent-ils cette question que tous les politiques devraient se poser avant chaque action ou chaque prise de parole ? A savoir : « est-ce que cela va servir la société ? » Je sais je me répète, volontairement…

Si la réponse est non, alors qu’ils s’abstiennent !

Si un scandale éclabousse un homme politique, que ces opposants laissent la justice se charger de l’affaire, plutôt que de multiplier les apparitions et prises de paroles sur les médias et les réseaux sociaux pour alimenter les polémiques ? Cela va-t-il servir la société ?

Ce n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres ! Faire de la politique politicienne devrait être révolu… Ce que l’on souhaite et attend de nos politiques ce sont des solutions effectives, et qu’ils travaillent en cohésion malgré leurs différences idéologiques, plutôt que de se battre en permanence. Parce que finalement, rien n’avance… Où est le respect du travail de l’autre ? Où passe le respect du choix des électeurs et les promesses qui ont été faites ? Le peuple passerait-il en second plan ?

Le monde politique tel qu’on le voit aujourd’hui a perdu de vue ses fondamentaux. Quand tendrons-nous vers l’excellence de la société ? Quand les politiques auront-ils en tête cet unique objectif : tirer cette société Martiniquaise (et pas autre chose…) vers le haut ?

Au-delà de tout ça, cher citoyen, la politique c’est aussi ton affaire (comme dit la photo 🙂 La société, c’est nous qui la faisons, au quotidien. Ne laissons pas les politiques décider seuls de notre avenir. Soyons plus acteurs que spectateurs de notre quotidien. Faisons entendre nos avis et opinions sur la manière dont est administrée la « cité », à travers des groupes de réflexions, des associations de quartiers, ou des associations sur différents thèmes, partout où vous avez le sentiment que nos politiques n’agissent pas assez.

Alors, mesdames et messieurs les politiques de Martinique, faire de la politique au sens propre du terme, vous poser cette question fondamentale à chacune de vos actions « cela va-t-il servir la société Martiniquaise dans sa globalité, aujourd’hui et demain ? » et si vous vous y mettiez ?

Ps: Citoyens Martiniquais, de tous bords politiques, soyons acteurs de notre quotidien, prenons conscience du pouvoir que nous avons…