Olivier est un artiste, et ça se ressent. Quand je l’ai contacté pour faire un focus sur lui et ses photos, qu’il partage notamment sur Facebook, je ne m’attendais pas à un échange aussi riche et intéressant.
Il a été difficile de rédiger cet article uniquement sur ses photos, tellement l’amour qu’il a pour la Martinique s’exprime à travers ses mots, et ses ambitions pour notre île.
Olivier a fait une école d’architecte et étudié la théologie, mais l’art reste son domaine de prédilection, plus particulièrement la peinture, la sculpture et la photo. « C’est ma manière de sculpter le temps, de figer un regard sur le monde ». Son monde, c’est la Martinique. Car même après avoir vécu 11 ans en Alsace et un peu moins d’un an en Espagne, il est revenu à sa terre natale,pour y travailler et profiter de « ce bain qu’est la vie ».
A travers d’autres travaux plus ou moins artistiques, Olivier, qui a grandi entre Fort-de-France et Schoelcher, valorise la Martinique, à laquelle il porte un amour qu’il décrit comme viscéral. Sa fierté « d’appartenir à cette terre », il l’exprime à travers ses photos. Et c’est un vrai coup de coeur pour moi: la lumière et les ombres, les angles et points de vue, les couleurs, une vision bien à lui. Une sensibilité partagée et émouvante.
« La Martinique est métissée dans sa terre, l’imaginaire qu’elle suscite nous permet de nous exporter dans le monde: La diversité de ses paysages, sa lumière exceptionnelle, la générosité des fruits qu’elle nous offre, et surtout, le bougainvilliers. »
Oui, Olivier aime le bougainvilliers, symbole même de la beauté de la Martinique selon lui. Un dernier mot Olivier? « Valorisons, développons, et pensons le péyi différemment. Et sachons profiter de sa beauté. Martinique, sé pli bel péyi ». Merci pour la séquence émotion…
